Y’a plusieurs choses que j’aime. Cela inclut le Festival de Cannes et U2. Mais tout ça, c’est des choses du passé. Comme je l’ai déjà dit, je peux pas me rendre au Festival cette année et U2 est devenu depuis l’avènement du siècle nouveau un groupe de feignasses grotesques, quasiment infoutus d’écrire une chanson correcte quand dans les années 90, ils ont livré 3 albums quasi-définitifs et une double tournée mondiale grandiose, c’était le Zoo TV. C’est comme ça, ça arrive.
Et Bono s’est bien empâté autour de la ceinture. Ce qui pour une rock star est souvent synonyme d’empâtement de la créativité (exception à la règle : Peter Gabriel).
Bref, cette année il a fallu que nos amis présentent un documentaire/captation de concert en 3D au Festival de Cannes, réalisé par Catherine Owens et Mark Pellington. Et d’après les commentaires de mes amis infiltrés, ça déchirait. 3 niveaux de profondeur de champs, une vraie sensation de relief et le tout sans lunettes spéciales. Plus ambiance de feu dans la salle, aussi survoltée que pour un concert (ah les vieilles peaux cannoises en léopard, ça a dû leur faire tourner leur string défraîchi un délire pareil) et son boosté à fond. J’espère qu’ils avaient déjà couché Gille Jacob.
Bref, mini concert de 2 chansons sur les marches avant la projection du film de 55 minutes. J’ose à peine imaginer l’ambiance autour du Palais des Festivals. Ou plutôt je vois tout à fait le genre. Lors de la montée des marches pour la présentation de La Revanche des Sith en 2005, ça devait être du même acabit. La croisette noire de monde. Tous excités d’être là, regardant les chanceux monter les marches (moi je m’en foutais, j’avais vu le film le matin même à 8 heures, en projo numérique dans la grande salle et ça tuait pas mal). Et je me souviens de la respiration de Vador en continu, diffusé pendant toute la journée. Et cet orchestre qui jouait en live les thèmes du film. Et Vador qui accueillait les pingouins et les dames en robe de soirée. Et au lieu des habituels gendarmes en costume d’apparat, nous avions 2 rangées de Stormtroopers de chaque coté. Et Alain Chabat de saluer Vador. Et nous de croiser Anthony Daniels (C3PO, le droïde doré) dans la rue et de poser à côté de lui. Moi trop content pour vraiment réaliser qui je venais de croiser.
Donc, je disserte, mais c’est un peu ça Cannes. Un concentré de trucs totalement futiles sur 10 jours et 1 kilomètre carré. C’est rien, mais ça fait rêver un peu ces événements exceptionnels, George Lucas et son casting, ou Bono et ses potes. Y’a un coté hors du temps. On s’en passerait sans problème, mais moi, ça fait briller mes petits yeux de geek.
Voilà, donc pour terminer un peu tout ça, mettons les vidéos de la performance de U2 sur les marches du palais.
Bon Bono, reste un poil ridicule… Comment peut-on devenir à tel point une parodie de soi même… Je pense que MacPhisto se moquerait du triste bouffon qu’il est devenu… Mais je l’aime bien quand même…
"Bon Bono, reste un poil ridicule… Comment peut-on devenir à tel point une parodie de soi même… Je pense que MacPhisto se moquerait du triste bouffon qu’il est devenu…"
Facile la critique, si jamais tu comprends l'anglais:
http://www.youtube.com/watch?v=1VOlXwhp00Y&feature=related