Maxon vient d’annoncer la sortie en septembre de la release 13 de leur logiciel Cinema 4D. Plein de jolie nouveautés en perspective, comme l’apparition de la 3D stéréoscopique, très à la mode [After Effects CS5.5 s’était vu rajouter cette fonction] plus tout un tas de fonctions améliorées comme un module de profondeur de champ plus réaliste, une interface redesignée, de meilleurs outils d’animation de persos, etc. Et mon préféré, une meilleure intégration avec After Effects notamment dans le cas de l’utilisation de multi caméras avec l’outil Stage qui marchait pas du tout avec After Effects et me fasait perdre un temps fou. Pour plus d’infos sur les nouveautés, je conseille de vous rendre sur la page de Cineversity qui lui est consacrée.

Maxon just unveiled the release of the release 13 of Cinema 4D. Lots of new features added like stereoscopic 3D [that has also been added to After Effects cs5.5] and a bunch of welcomed improvements like a new depth of field module, redesigned interface, better character animation tools, etc. And my favourite, a better integration with After Effects, especially with the Stage object and the multi cam render that wasn’t working at all with AE and made me waste a lot of time to work around. For more info, better head to Cinversity, they have a page set up with an overview of the improvements.

Videocopilot vient de dévoiler les premières fonctionnalités de son nouveau plug in pour After Effects et le moins qu’on puisse dire, c’est que ça a l’air puissant. Dans le toolkit de l’indispensable pour AE, en premier je mettrais Particular, suivi de près par Optical Flares [Twitch est sympa, mais on sent que c’est un test]. Optical Flares a son époque avait donné un coup dans la fourmilière ronflante des plugs After Effects, offrant une interface particulière et une approche intelligente des effets de flares. Indispensable et pas trop cher. Et bien imaginez Element 3D comme un super Particular, mais bien plus puissant, et offrant l’import de modèles 3D en obj. La démo est excitante et semble-t-il ne couvre qu’une petite partie des fonctions disponibles. La date de sortie est encore un peu floue, ainsi que le prix, on peut s’attendre à ce qu’il soit plus cher que Optical Flares [125 dollars], mais moins que Particular [400 dollars].

Videocopilot just showed the first functionalities of their new plug in for After Effects: Elements 3D. And the least you could say is that it look super powerful. In the not-to-be-missed toolkit of After Effects, I’d put Particular first, but Optical Flares is a close second [Twitch is nice, sure, but it’s just a test plug in]. Optical Flares really did shook the plug in world by offering a clever user interface and cool approach to lens flares. Now think of Element 3D as a super Particular, with obj import and real 3D. Exciting demo and it seems it only covers a portion of available functionalities. The release is date is not set, but it should be soon. The price is inkown as well, but I think it should cost between Optical Flares [$125] and Particular [$400].

Vu que depuis quelques courtes années, c’est la folie des reflex numériques mais que mine de rien ce sont des bêtes pas toujours faciles à utiliser et apprendre à équilibrer ISO, ouverture et temps de pause et connaître les conséquences que chaque réglage aura sur les différents aspects de la photo peut prendre du temps. Du coup, Camerasim a mis en ligne un outil qui permt de simuler le fonctionnement d’un appareil photo équipé d’un objectif 18-55 à ouverture fixe à 2.8. A gauche vous définissez les conditions de votre shoot [lumière, distance et focale] et à droite les paramètres de votre caméra. Prenez la photo et voyez si elle est sur exposée, nette, etc. Un bien bon outil.

The DSLR craze has been going on for a few years now and to think about it they are not the easiest to learn. You have to learn to balance out ISOs, aperture and shutter speed to get the right shot and it can take time. Camerasim has created an online tool that simulates the behaviour of an SLR with a 18-55 f2.8 zoom lens. On the left you set up the condition of your shot [light, distance to the subject and focal length] and on the right you decide what the ISO, aperture and shutter speed is going to be, snap it and you’ll be able to check out if the picture has been overexposed, blurry, etc. A useful tool for beginners. And fun to use too!

Le NAB [National Association of Broadcaster] a une expo tous les ans pour montrer les nouveautés dans le domaine du broadcast et de la production audiovisuelle en général. Avec le boom des solutions vidéos de qualité à [relatif] petit prix auprès du grand public, notamment les DSLR permettant de jouer avec la profondeur de champ ad nauseam pour faire comme les grands, le secteur ne connait ni crise financière ni manque d'inventivité. Tom Guillemette, dont j'avais déjà parlé ici pour sa vidéo en super slomo avec la Phantom, a réalisé un best of de ses découvertes au NAB 2011.
The NAB [National Association of Broadcaster] has a trade show every year for all things broadcast and audiovisual production. And with the boom of low cost high quality cameras available for the consumer [most notably the DSLRs, allowing to play around with depth of field like the pros until you're sick], the industry doesn't know any recession. Tom Guillemette, whom was already featured here with his super slomo test of the Phantom camera, has done a little edit of his favourite stuff found at the NAB 2011.

J’ai pas l’habitude de parler de design print, mais on peut faire une exception avec cette série d’affiches à tendance typo/illutrato/vectorielle pour Canal + destinées à montrer l’art difficile de la production de films et comment Canal + aide les réalisateur/producteurs. C’est tout simplement génial et c’est co-réalisé par le génial Gregory Ferembach [et tout ça ne nous dit pas s’il est allé sur le Lac Vert... SUR LE LAC VERT?].

I’m not used to talk about print over here, mais one is not too many with those funny posters for Canal + to show the tough path people who want to make movies have to endure and how Canal + can help them. They were co created by Gregory Ferembach [maybe he spent his summers in Eagle River... EAGLE RIVER?]. And for english versions, click here



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Apple a bien géré son coup au NAB 2011 à Las Vegas avec son annonce de la nouvelle version de Final Cut Pro. Bon, moi chuis un PC-guy, donc Final Cut je m’en fout un peu, mais en ce moment je travaille beaucoup dessus au boulot et je m’étais fait la réflexion que dans l’état actuel des choses, si on me demandait de choisir entre Final Cut Pro et Premiere Pro CS5, je choisirai ce dernier sans hésiter. Final Cut était un bon NLE, mais me parait totalement à la ramasse avec les workflows modernes, là où Premiere Pro était vraiment un logiciel de montage naze et mal finit [mais pratique pour bosser avec After Effects] mais qui a su grandement s’améliorer avec les versions pour devenir un logiciel plus que correct avec la version CS5. Je ne parlerais pas de Avid, j’ai une expérience trop limitée avec ce logiciel, par contre je les plaint, leur part de marché se réduit à vue d’oeil et ça risque pas d’aller en s’améliorant. Mais bref, je trouve Final Cut Pro assez pourri en fait, dans sa version actuelle. Lent, pas ergonomique, daté. Bon Premiere a son lot de soucis aussi, pas d’inquiétude. Mais plus autant.
Bref. Il semblerait que Apple se soit rendu compte que leur produit était bon pour partir à la poubelle et lors de la présentation de Final Cut Pro X à Las Vegas, ils ont frappé un grand coup. Ca va être tout simplement énorme. On verra dans la pratique si certaines fonctionnalités seront vraiment utiles [le système de keywords multiples est ingénieux, mais dans les contraintes des productions, cela sera-t-il pragmatique et exploitable?], mais la révolution réside surtout dans la nouvelle timeline, bardée de nouvelles fonctions tellement pratiques et intuitives que ça me sidère que ça n’ait pas été implémenté plus tôt [et dont l’absence m’a toujours énervé dans FCP et Premiere], mais pour ça je vous laisserait découvrir les vidéos ci-dessus. A condition que vous arriviez à passer outre la horde de connards fanboys qui hurlent et crient à chaque annonce de nouvelles fonctionnalités [toutes géniales soient-elles]. Seule remarque, autant j’apprécie l’effort de la nouvelle interface, autant je me dis que ces réminiscences de Windows XP ne sont probablement pas du meilleur gout.
Ca sortira en mai pour la modique somme de 299 dollars. Par contre pas de nouvelles sur les autres logiciels du Final Cut Studio [bon en même temps... Motion, on s’en fout un peu non? Colors à la limite ou Soundtrack Pro peut-être]

Apple hit hard in Las Vegas at NAB 2011 with a sneek peak of the new Final Cut Pro. I’m on Windows right now and I don’t care much for Final Cut, but at the company I’m working with at the moment, we use it quite a lot and I was starting to think that if had to chose between FCP and Premiere Pro CS5, I’d chose the latter anytime. FCP was a good NLE but it feels completely out of the loop with modern workflows, where as Premiere was a bad editiing tool [but convenient when you work with After Effects] but got better and better and I’m way more comfortable with the CS5 than ever. I won’t talk about Avid, I have very limited experience with it but I feel sad for them as their market share shrinks more and more. Anyway, I feel Final Cut Pro is quite crap right now, slow, not user friendly, old. But Premiere hs its fair share of problems anyway but not as much as before.
And it seems Apple realised that and they really did a great job at revamping the whole application. This is going to be really huge. I don’t know if all the new functionalities will stand the field tests [such as this multiple keywords one. It is quite clever, but will it fit into the constraints of a real production?]. But the real revolution resides in the new timeline, loaded with so many new features that seem so cool and intuitive that I wonder why they havn’t been implemented sooner [and that the lack of thereof have always pissed me off both in Premiere and Final Cut], but for that I’ll let you discover them in the videos below. If you can stand the hordes of fanboys cheering and clapping like fucking zombies on a diet everytime a new feature is announced [whatever great they may be]. My only concern is for the new interface design though, it is a welcome one, but I’m not sure the Windows XP feel will cut it.
The product will be released in May for a staggering price of $299 which is quite an interesting pricepoint. No news on the other products from Final Cut Studio [but who cares about Motion anyway? But stays Color and Soundtrack Pro though]

Sorti d’un peu on ne sais où, j’apprend la sortie imminente de la version .5 de CS5. Toutes les applications Adobe ne connaissent pas une mise à jour [justifiant probablement le fait de s’appeler .5 et non CS6] mais les applis qui nous intéressent bénéficient de quelques nouveautés croustillantes.
Premiere et After Effects bénéficient du support de la nouvelle RED EPIC
After Effects aura également un nouveau système de stabilisation de caméra, un falloff pour ses lumières et quelques ajouts rigolos.
Probablement un peu léger sachant que Photoshop et Illustrator ne sont pas mis à jours [Flash et Audition connaissent quand à eux une version 5.5], mais le prix du passage à la CS5.5 devrait s’avérer relativement modeste.

Completely out of the blue, I learned today that Adobe was releasing very soonish a .5 version of their Creative Suites 5. Not all the Adobe product are in for an update, probably justifying the .5 moniker and not the CS6, but the ones that are updated have a few interesting new features.
Premiere and After Effects will now support the new RED EPIC and will be able to edit in 5K.
After Effects has also a new built in warp stabiliser, can add a falloff to its lights as well as a few small improvements.
It is probably a bit of a light update, especially since Photoshop and Illustrator are staying at the CS5 level [but both Audition and Flash climb up to CS5.5] but the price point for the update stays small and attractive.

Satya Meka, l’auteur du génial Data Glitch dont je me sers pas mal, vient de sortir Plexus, un nouveau plug in pour After Effects qui s’avère être le truc le plux excitant sorti pour ce logiciel depuis... pffff, depuis Particular? Optical Flares? Non peut-être pas, car Particular [système de particules pour ceux qui connaissent pas] s’avère être un plug in extrêmement maléable, là où Plexus est déjà plus spécifique. Toutefois ce plug in vous permettra de créer des effets totalement bluffants. Pour simplifier, c’est un système de particules, un peu comme Form, mais permettant de créer des effets de réseaux, comme des points entre deux lignes, un pur favorite d’interfaces d’ordis du futur avec des graphs partout. Mais le plus fort reste toutes les possibilités offertes par le plug in. En clair vous pourrez créer ces effets de réseaux avec des masques, des lumières ou des objets 3D .obj [ce qui est probablement le plus excitant dans ce plug in]. Ensuite vous pourrez modifier ces réseaux avec tout un tas d’outils comme des répétiteurs ou des effecteurs variés. Bon comme je sens que mon blabla est peut-être un peu confusant, autant vous montrer en vidéo ce qu’on peut faire avec. Et là, ça troue le cul! Et si vous voulez le tester, vous pouvez le télécharger en version d’essai avec la croix rouge façon plug in Trapcode sur le site de AEScrpts. Et si vous le voulez pour vous, il vous en coutera 149 dollars, ce qui est quand même un peu cher, mais pas trop non plus.

Nick Campbell qui est devenu une megastar du net [toutes proportions gardées quand même.] notamment via cette vidéo dont je vous avais parlé à propos de comment être un motion designer et se faire du fric, continue son excellente campagne de promo sur le net en mettant à disposition un kit de création de ville façon skyline à l’américaine pour Cinema 4D [il fallait au moins lien aussi long]. C’est ambitieux. Et le résultat a l’air sacrément convaincant [pas forcément pour du photo réalisme... encore que, doit probablement y avoir moyen, en image de fond... pourquoi pas]. C’est en vente pour 150 bastos américaines. Et ça a l’air bien.

Alexander Chen vient de concevoir un des trucs les plus enthousiasmants que j’ai vu récemment. Pour faire simple, il s’agit d’un projet en HTML5 récupérant les données du planning des trains et métros de New York et symbolisant graphiquement via des lignes colorées leurs déplacements en timelapse sur une période de 24h. Jusque là, c’est très simple. Là où ça devient cool, c’est que dès qu’une ligne en croise une autre, la première fait vibrer la dernière comme une corde de guitare, créant une espèce de musique générative amusante. D’autant plus que la hauteur du son est définit par la longueur de la corde aka la longueur d’une ligne droite en métro. La corde devient inactive lorsque le train a fait son itinéraire et s’efface lentement afin de laisser la place à d’autres trains/cordes. Et pour parfaire l’expérience le site permet à l’utilisateur de pincer les cordes à la souris, participant à la musique générée par les trains. Coooool. Se vit donc en 2 parfums: en vidéo dans l’article ou sur le web ici même.

Vous le savez évidemment, chuis pas le dernier des mauvais en After Effects. Dans mes délires carabinés, je pense même que je suis une star. Mais bon, en réalité je suis pas mauvais et mon dada dans l’animation, c’est les expressions. C’est à dire comment lier les choses ensemble par un savant système de mécanismes [quand j’étais petit j’adorais regarder les rouages et les mécanismes cliqueter entre eux]. Mon précédent tuto pour AETuts se basait déjà là dessus. Cette fois, je suis allé encore plus loin, puisque je suis retourné à l’école le temps de me remémorer ma trigonométrie. Du coup, je vous propose d’aller faire un tour sur AETuts pour mater mon tutorial en 2 parties [à l’heure où j’écris ces lignes, la seconde partie n’est pas encore publiée][Et voici la seconde partie] et je préviens juste comme ça: c’est un tuto difficile. Si t’as commencé After Effects il y a 3 mois, c’est même pas la peine je pense. Mais je pense aussi que pour ceux qui arriveront à aller jusqu’au bout, la technique est suffisamment adaptable pour pouvoir faire plein de choses avec.
En tout cas je vous laisse avec 3 vidéos que j’ai faites utilisant cette technique. Le mouvement de caméra de la première gênait un peu la vision de l’effet, donc j’ai fait la seconde vidéo pour que ce soit un peu plus clair. Et j’ai fait la troisième pour le contest de Mattrunks sur le tracking en insérant mon pop up dans plusieurs endroits différents.

Bref, pour ceux que ça intéresse, voici mon nouveau tutorial chez AETuts ainsi que la partie 2.





PS j’ai déjà une putain d’idée qui tue pour le tuto suivant. Problème, la technique est... comment dire... complexe à trouver. Dommage car, ça donnerait un truc qui tue vraiment [et ce serait encore une fois très orienté expressions].

Découvert via un retweet de Mattrunks, Hypoly [j’imagine qu’il faut prononcer High Poly] est l’alias de James Chiny, motion designer anglais talentueux dont je partage avec vous quelques unes de ses petites perles.

Comme sa bande démo


Et d’autres choses sympas




Et un script After Effects, Simple Camera Rig, qui se marie bien au Sure Target de VideoCopilot

Que vous pouvez retrouver ici si ce genre de chose c’est votre truc. Perverzz.

Arcad Fire avait déjà fait parler d’eux avec leur premier clip interactif pour Neon Bible, les revoilà avec The Wilderness Downtown [oui je sais ça a deux mois, mais il me faut parfois un peu de temps pour me réveiller], construit en HTML5 et optimisé pour Google Chrome [bicoz partnership avec Google, j’ai testé vite fait avec Firefox, ça marche aussi, mais c’est vraiment lent.], le site du clip vous propose de rentrer l’adresse de votre maison d’enfance et de construire le clip autour des images Streetview de Google Maps. Sauf que forcément, chez moi, y’a pas encore streetview. Donc j’ai mit mon ancienne adresse parisienne à la place. Ca marche aussi. J’ai aussi grandit là bas! Sort of...
Bref un bien joli clip qui montre bien ce que le futur pourrait apporter dans le genre [et ouuuuh que c’est excitant!], laissez la bête s’installer. Le début est un peu laborieux mais la fin est vraiment cool.
Par contre évitez de cliquer partout pendant la lecture du clip, ça fout un peu tout en l’air

La version 11.5 de Cinema 4D est sortie il y a peu que déjà les teutons de Maxon nous sortent leur version 12, comme ça, paf, d’un coup. Cinema 4D, c’est un peu le After Effects de la 3D [qui lui même est un peu le Photoshop de la vidéo, qui lui même est considéré comme le meilleur ami des photos fashion]. Bref, en quelques années, la philosophie Cinema 4D a foutu un bon coup de pied dans la fourmillière de la 3D avec son interface facile à piger, une ergonomie bien pensée et, comme After Effects, des fonctionnalités inférieures à celles de ses concurrents que l’on peut palier par l’ajout d’un grand nombre de plug ins.
Avec la version 11.5, Maxon introduisait un moteur physique amélioré appelé MoDynamics et bien pour la version 12, ils vont encore plus loin et ça semble fortement excitant. D’ailleurs, il semberait qu’il s’agisse là de l’argument principal de vente, puisque les évolutions de cette version 12 dans le domaine du modelling, des textures ou de l’animation par image clé semblent être plus discrètes [pourtant y’aurait à faire aussi dans ces domaines.. Surtout le modelling]. Mais bref, du coté de la simulation phyisque, y’a du rigolo. Mon préféré, c’est l’apparition du mode ragdoll [ou poupée de chiffon], terme choisi notamment dans l’univers des jeux vidéos. En clair, vous avez un personnage en 3D et si vous le balancez du haut d’une falaise, d’escaliers, etc, qu’est-ce qui lui arrive? Ben le mode ragdoll le fait pour vous et c’est toujours la poilade garantie! Sinon on retrouve des amélioration dans les “soft body”, l’ajout de “moteurs”, de connecteurs, de ressorts et tout un tas de petits trucs rigolos dont vous verrez des exemples ici bas sur la vidéo de démo de Maxon ou chez Nick Campbell de Greyscale Gorilla pour des exemples un poil plus jolis.



Et leur bande démo

J’avais posté en juillet ce court métrage génial du duo Tiny Inventions, Something Left, Something Taken et bien le duo de réalisateurs revient chez Red Giant TV pour partager un peu de leur workflow. Et je conseille violemment de regarder leurs méthodes de travail, même si vous n’êtes pas branchés After Effects et compagnie, car, le début, montrant la construction des personnages et des décors, est un pur bonheur pour tout amateur de trucs bricolés à base de matériaux de récupération.

La suite se fait plus technique avec quelques techniques After Effects, et évidemment les outils et plug ins édités par Red Giant. Mais globalement n’importe quelle personne un peu sérieuse dans la production audiovisuelle de ce type se doit de regarder et d’apprendre. Watch and learn kid, watch and learn.

Et je suis totalement amoureux de Ru Kuwahata. Je tenais à le dire.

Bien que The Foundry édite Nuke, le principal concurrent de After Effects dans le domaine du compositing [on pourrait arguer que After Effects ne soit pas un vrai logiciel de compositing, mais acceptons l’approximation], ils n’oublient pas pour autant la plateforme d’Adobe en éditant la première solution de tracking 3D pour AE, Camera Tracker. Pour ceux qui seraient un peu flou sur ces notions, c’est assez simple. Actuellement After Effects ne fait que du tracking 2D, soit directement dans After Effects, soit via un programme externe qui s’appelle Mocha [disponible à partir de la version CS4]. Ces solutions, efficaces et pratiques, ne fonctionnent que pour des éléments ne se déplaçant qu’en 2 dimensions. Il existe des solutions pour des objets se déplaçant dans les trois dimensions, comme la détection d’un changement d’échelle, ou bien le “4 corner pin” permettant de traquer des trucs plats mais avec une perspective. On est loin du tracking 3D, mais selon les cas, ça peut faire illusion.

Toutefois, il y a aussi tout un tas de circonstances où le tracking 2D ne fonctionne pas, notamment lorsque la caméra est en mouvement, tourne autour d’un objet ou que l’on veut insérer un objet en 3D comme s’il appartenait à la scène filmée. Par exemple, pour Rainbows in Motion, dans la scène d’intro, j’avais la caméra à l’épaule et je voulais incruster un élément sur le miroir. La caméra ne faisait aucun travelling, aucun mouvement particulier autre que de ne pas être fixe, pas de pano, rien. Mais tout le temps en mouvement léger. Mocha ou le tracker de AE n’ont jamais réussi à obtenir des données de tracking fiables. Un petit coup dans PF Track et le tour était joué. Parfaitement.

Donc le tracking 3D, c’est ça. La possibilité pour un logiciel d’analyser une image et d’en retirer les mouvements de la caméra, dégageant un nuage de points qu’il s’efforcera de replacer dans l’espace. Et jusqu’ici les solutions existantes étaient chères. Voire très chères. 10000 dolalrs pour Boujou, 5000 pour PFTrack ou 400 petit dollars pour SynthEyes. Ou bien alors des trackers propriétaires dans Toxic, Nuke ou autres solutions de compositing. Il reste encore à déterminer si le tracker 3D de After Effects, offert à un prix raisonnable de 250 dollars, parviendra à donner des résultats aussi probants que les autres [PFTrack a en plus un système permettant de détecter les capteurs placés sur les corps/visages d’acteurs afin d’ajouter en post productions quelques prothèses numériques]. Mais The Foundry dit qu’ils utilisent la même technologie que pour NukeX. Tout cela reste à résister aux tests sur le terrain, mais on peut saluer The Foundry pour cette initiative.

Mattrunks a fait beaucoup pour l’essor de After Effects parmi nos jeunes en France. Un peu l’incarnation de la success story de la puissance du web, notre jeune ami vient de relancer son site avec un nouveau design, de nouvelles fonctionnalités totalement orientées communauté - inscription, système d’amis, possibilité de lier des rendus persos à des tutoriaux, etc - l’arrivée prochaine d’un forum - ça, c’est mon kif perso - et l’instauration d’un concours façon 5 Second Project, sauf que là, c’est 10 secondes et il faut construire sa vidéo [forme libre] autour d’un fichier sonore. Un espace premium arrivera aussi bientôt.



ps: oui je me rend bien compte de l’ironie de la situation. Quiconque serait intéressé par ce que Mattrunks a à offrir a 100% de chances d’être passé par son site avant le mien et donc mon billet ne sert de facto pas à grand chose. Mais je vous fait des bisous quand même.

Data Glitch est un tout nouveau plug in pour After Effects crée par Satya Meka de Aescript.com et qui avait déjà créé deux plug-ins pour le site. Cette fois, il s’attaque aux glitches numériques. Simple d’utilisation, le plug in créera facilement des effets convaincants. 45 florins [ou dollars] pour une licence unique [oui c’est pas donné non plus].

Et sinon, je ne peux que conseiller aux utilisateurs d’After Effects qui ne l’auraient pas déjà fait de faire un tour sur Aescript afin de dénicher un bon nombre de scripts bien foutus pour les aider dans leur After Effects quotidien.

Les Pages Jaunes n'ont pas l'intention de disparaitre au profit de Google Map et ils veulent le faire savoir avec leur projet Google Dive. Et pour expliquer leur concept et montrer à quel point ce sera cool, ils ont fait appel à Mattrunks [via Fubiz] pour leur concocter leur vidéo de présentation. Mattrunks qui, après Fubiz et Netvibes, semble se spécialiser dans la vidéo showcase de services internet, un secteur plein d'avenir.

Bon allez un quickie avant de partager avec vous ma joie de posséder enfin un nouvel ordinateur après plus de quatre années de bon et loyaux services avec mon vieux portable Asus, je me suis enfin fait livrer mon... nouveau portable Asus. Il est formidable, mais bref ce n'est pas ce qui nous intéresse, là je passe un peu mon temps à tout installer dessus et pendant que la CS5 se fait son nid douillet, parlons de cette excellente petite vidéo, fruit de la collaboration entre Johnny Kelly [qui avait fait "The Seed" à l'occasion de la sortie de la CS4] et YouTube. Google est en train de se tailler une jolie réputation dans le design, à contre pied des lignes branchées et épurées d'Apple, Google s'essaie entre YouTube et Chrome au style DIY et ça marche carrément bien. ET en plus y'a un concours pour se faire exposer aux musées Guggenheim de partout dans le monde. Pour y participer, il suffit d'avoir une vidéo sur YouTube et de la soumettre au groupe youtube.com/play.