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  1. Mon Pop up Book Tutorial

    Vous le savez évidemment, chuis pas le dernier des mauvais en After Effects. Dans mes délires carabinés, je pense même que je suis une star. Mais bon, en réalité je suis pas mauvais et mon dada dans l’animation, c’est les expressions. C’est à dire comment lier les choses ensemble par un savant système de mécanismes [quand j’étais petit j’adorais regarder les rouages et les mécanismes cliqueter entre eux]. Mon précédent tuto pour AETuts se basait déjà là dessus. Cette fois, je suis allé encore plus loin, puisque je suis retourné à l’école le temps de me remémorer ma trigonométrie. Du coup, je vous propose d’aller faire un tour sur AETuts pour mater mon tutorial en 2 parties [à l’heure où j’écris ces lignes, la seconde partie n’est pas encore publiée][Et voici la seconde partie] et je préviens juste comme ça: c’est un tuto difficile. Si t’as commencé After Effects il y a 3 mois, c’est même pas la peine je pense. Mais je pense aussi que pour ceux qui arriveront à aller jusqu’au bout, la technique est suffisamment adaptable pour pouvoir faire plein de choses avec.
    En tout cas je vous laisse avec 3 vidéos que j’ai faites utilisant cette technique. Le mouvement de caméra de la première gênait un peu la vision de l’effet, donc j’ai fait la seconde vidéo pour que ce soit un peu plus clair. Et j’ai fait la troisième pour le contest de Mattrunks sur le tracking en insérant mon pop up dans plusieurs endroits différents.

    Bref, pour ceux que ça intéresse, voici mon nouveau tutorial chez AETuts ainsi que la partie 2.





    PS j’ai déjà une putain d’idée qui tue pour le tuto suivant. Problème, la technique est... comment dire... complexe à trouver. Dommage car, ça donnerait un truc qui tue vraiment [et ce serait encore une fois très orienté expressions].
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  2. [After Effects] Je te propose un voyage dans le temps, vi-a...


    Mmmmmh, bref....Sur Aeportal, j'ai trouvé ça... Un screenshot de l'interface de After Effects 1.1, datant de 1993 (notez aussi la vielle interface du Mac OS) avant même que le logiciel soit racheté par Adobe et encore edité chez CoSa. C'est rigolo, mais pour les habitués du logiciel, certaines choses étaient déjà là.

    Et puis comme on rigole bien, jetez donc un coup d'oeil sur la bande démo CoSa officielle de After Effects datant de la même époque. Mention spéciale au clip final avec le saxophoniste. priceless.


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  3. Computer Arts + AETuts


    Je sais plus si je l'avais annoncé ici, mais Rainbows in Motion a été publié dans le numéro 164 de l'édition britannique de Computer Arts. J'ai un mois de retard car, le numéro est sorti début Juillet, je devais en recevoir un par la poste qui n'est jamais venu. J'ai donc du en acheter un exemplaire avant de pouvoir partager la chose avec vous.
    Autant je suis down avec le Mia et les 5 Second Projects de Nick Campbell, autant c'est toujours des projets ambitieux, concrets, plus longs, qui m'ont toujours rapporté le plus de boulot. Rainbows in Motion a vraiment été dernièrement une pièce maitresse pour impressionner un éventuel employeur. Il ne faut donc jamais négligé les projets plus ambitieux, plus complexes que juste 5 secondes d'animation. Car ils montrent que vous pouvez maitriser un concept, le mener à bout et que vous avez une vision. Choses qui ne ressortent pas d'un 5 Second Project. Mais c'est surtout valable pour ceux qui veulent plutôt se diriger vers une carrière de réalisateur/directeur artistique.

    Du coup, voici quelques photos du magazine prises en macro. Avec en featuring le décor du studio de danse dans lequel je vis et une silhouette floue du chat de ma colloc (qui bien entendu au début se frottait à moi et à l'appareil photo dans l'espoir de quelques caresses).







    Ensuite, la version anglaise de mon tutorial vient juste d'être publiée sur AETuts. J'ai essayé autant que possible d'améliorer ma pédagogie pour la version anglaise qui s'est avérée particulièrement difficile à faire à cause de l'anglais justement. J'ai beau avoir un très bon anglais, être plutôt à l'aise, c'est pas ma langue maternelle et le fait de devoir s'assurer qu'on reste clair, qu'on va droit au but, le tout dans une langue qui n'est pas la sienne est un exercice difficile. J'ai été obligé de faire le tutorial 2 fois afin d'être vraiment à l'aise. Bref! Voili, voilà, voilou.
    Les retours sont d'ores et déjà sympathiques et ils aiment même la musique.

    Je vais en profiter pour attirer votre attention sur ce concours organisé par AETUTS où les candidats devaient créer une vidéo promo autour du logo. Le vainqueur est visible ici, n'ayant pas la possibilité de rajouter la vidéo sur le blog. Mais j'aime beaucoup le second qui s'est fait plaisir avec cette excellente animation typographique pleine d'humour.



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  4. My Paper mind tutorial


    Voili, voilà, voilou, mon premier tutoriel vidéo! Hébergé chez Vimeo, il est basé sur le principe présenté dans le billet précédent.

    Donc, vu mon manque d'expérience, je crains qu'il soit plutôt réservé à des utilisateurs plutôt avancés d'After Effects vu que je passe très vite sur plein de notions. C'est là où tu te rends compte que la pédagogie, ça s'improvise pas (et je suis fils de prof, alors croyez moi que j'suis familier de la chose les p'tits enfants). Bref je pense qu'entre les mains d'un Andrew Kramer ou d'un Mattrunks, ça aurait probablement été un poil plus accessible.

    Bref le tutorial (fuck le mot tutoriel!) est surtout intéressant pour son utilisation du langage des expressions pour automatiser le décalage des couches. Vous pouvez récupérer le projet ici. Mais à cause des expressions, il ne sera utilisable que sur une version anglaise de After Effects CS4 (mais vous pourrez toujours vous amusez à convertir les expressions dans votre langue).

    Bon j'vais m'taper l'arshouma (mais bon j'ai déjà suivi des tutos en anglais faits par des non anglophones, donc je pense que je peux me permettre), mais je vais faire une version anglaise de ce tutorial je pense. Mais après avoir produit une vraie version de 30 secondes de mon effet et je pense que je vais le proposer à AETuts.


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  5. Bordel, t'as foutu du thé partout!

    Bosser en Freelance a pas mal d'inconvénients, mais ça permet aussi de pas mal varier les expériences et les boites de prod. Là dernière en date bossait sur du Realflow et j'ai pu un peu m'amuser pour le générique de The Interview.

    Pour ceux qui ne connaissent pas, Realflow est un logiciel de 3D indépendant, qui s'utilise avec les autres gros logiciels de 3D comme Maya ou 3ds, ou Cinema 4D dans mon cas. Sa spécialité, c'est la simulation de fluides réalistes comme son nom le laisse un peu penser. Donc, ça peut-être de l'eau, d gaz et tout un tas de choses. Le principe de base reste proche des principes de base des générateurs de particules auxquelles on appliquerait une sorte de peau déchirable par dessus.

    En clair l'idée est la suivante: un bureau généré en 3D sur lequel tombe une tasse de thé qui se renverse (ce film est une autobiographie en fait). Vous avez vu un bout du bureau (qui a un peu évolué depuis), maintenant voici la simulation du liquide qui se répand sur la table.

    En clair ça marche en plusieurs étapes:

    1 – utiliser les capacités de simulation de la réalité de votre appli 3D pour simuler la chute de la tasse.


    2 – convertir ces données en keyframes pour l'exportation.

    3 – sous Realflow, commencez par ouvrir le robinet avec la timeline bloquée (afin que la tasse ne tombe pas pendant que vous la remplissez) pour que le tasse se remplisse autant que vous le voulez. Puis fermez le robinet et attendez que le liquide se calme un peu (oui, oui, c'est aussi con que ça).


    4 – débloquez la timeline et laissez le charme agir. Voir toutes ces petites particules se comporter comme de la vraie eau, c'est super marrant.


    5 – attendez que la timeline atteigne 500 images et que vous vous dites que ça va aller maintenant, vous avec fait une belle flaque, vous en avez foutu partout, vous êtes trop fier de vous, c'est cool.


    6 – relancez une simulation pour que Realflow créée une sorte de peau autour des particules. Peau, que vous pourrez texturer dans votre appli 3D afin de lui donner l'aspect que vous voulez. Dans mon cas, du thé. Avec ou sans lait, je sais pas encore. La question est importante puisque dans un cas le liquide est transparent et pas dans l'autre.

    7 – importez tout dans votre appli 3D et faites le rendu final et voilà.


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  6. Retour sur la rotoscopie


    Encore du Rainbows in Motion. Encore le même délire, mais les aléas de la vie, les vicissitudes des opportunités professionnelles ont fait que je me retrouve encore une fois très en retard. Mais cette fois-ci, c'est la dernière ligne droite les enfants. Je rappelle pour les deux du fond, qu'il s'agit d'un remake de ma pub Sobe, en mieux. Trois parties:
    Echauffement (Sur le point d'être enfin achevée, dont vous allez voir des images là )
    Motion design pur (à faire)
    Partie dansée (terminée, même si j'aimerai rajouter un tout petit truc par dessus)

    Bref, donc dans cette première partie, comme vous l'avez déjà vu, il y a des éléments 3D rajoutés. Or, lors de ce genre de scène, il arrive parfois que certains personnages ou bouts de décors passent devant les éléments que vous rajoutez par dessus votre film. Sans rotoscopie, les éléments rajoutés ne pourront qu'avoir l'air d'être posés par dessus. C'est pourquoi, il est nécessaire quand il y en a besoin, de découper image par image ou presque, la vidéo. C'est un travail long et fastidieux mais qui peut être accéléré si vous connaissez quelques techniques. Notamment sous After Effects qui n'est pas le logiciel le plus puissant en matière de rotoscopie (d'autres logiciels permettent par exemple d'appliquer du tracking avec les points du masque, permettant donc de faire en sorte que la forme d'un masque – qui définit la zone à découper dans le film – suive un certain détail à l'écran, accélérant ainsi beaucoup la rotoscopie).



    Voici donc une méthodologie simple à suivre:

    1 – bien connaître le mouvement à découper. Identifier quelles sont les parties qui se chevauchent.

    2 – Ne pas tenter de faire un seul masque pour toute la silhouette. Le corps humain est une forme complexe, qui peut changer dramatiquement lors d'un mouvement. Privilégier la découpe en primitives (un masque pour le torse, pouvant inclure la tête, un masque pour chaque bras et jambes). Et animer séparément, n'hésitez pas à découper un bras entier sur toute la séquence puis revenir en arrière pour découper l'autre bras. Focalisez vous sur une seule tâche à la fois, se disperser et manquer de rigueur est le meilleur moyen de foirer son truc.



    3 – Utiliser des couleurs et des noms pour vos masques. Notamment lorsque ça peut commencer à devenir complexe. D'autant plus que je trouve le jaune des masques par défaut de After Effects peu pratique. Et puis c'est très joli toutes ces couleurs.



    4 – Ne pas tenter l'image par image immédiatement. Identifier les moments ou la partie à masquer a un mouvement continu et fluide, ajouter des images clés environ toute les 10 ou 20 images, peut-être un peu moins. Les corrections entre ces intervalles seront bien plus rapides.



    5 – Ne pas trop s'attarder sur les détails. Certains mouvements sont très rapides, si vous omettez de découper un cheveu fou, il y a toute les chances que votre public ne s'en rende pas compte. Vous ne faites pas ce travail pour des experts de la post-production (qui ne remarqueront pas forcément la chose) mais pour des gens normaux avec un œil normal. Dans l'exemple ci-dessous, j'ai volontairement omis de découper les plis du tshirt.




    6 – Vérifiez votre travail en mouvement régulièrement, car si je vous ai dit de ne pas trop vous attarder sur les détails, l'œil, même moyen, grillera immédiatement si une forme ne paraît pas naturelle, Et si une découpe paraitra cool sur une image, il faut bien vérifier que la forme du masque est cohérente avec le reste.

    Voilà, avec ces quelques conseils, vous devriez gagner quelques heures parfois hyper précieuses dans cette tâche ingrate et laborieuse qu'est la rotoscopie.
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  7. Tutorial (suite): l'étalonnage


    Maintenant qu’on a modifié les couleurs du t-shirt, parlons de l’étalonnage. C’est un peu prématuré pour en parler, mais dans la version finale de Rainbows in Motion, il y aura 3 sections distinctes.
    1 – échauffement.
    2 – voyage dans la bouteille (WTF ?!?)
    3 – Danse
    Vous les images que vous voyez proviennent de la 3eme partie. Et cette troisième partie a besoin d’être en contraste avec la première qui sera en quasi noir et blanc et sombre. Celle-ci devait être colorée et lumineuse. Let’s do this thing !

    A présent qu’on a nos magnifiques t-shirts rouge, vert, bleu, il faut donner un peu plus de peps à cette image un peu ternouille.

    Précomposons le tout et faisons ressortir de la lumière en appliquant un effet de niveaux à l’ensemble de la scène.

    Dupliquons cette précomposition (qui contient à présent l’ensemble des claques et rushes qui nous ont permit d’avoir les t-shirt, la précomposition permet, pour simplifier, de tout réunir en un seul « répertoire » afin que ce soit plus simple et moins bordélique à manier quand les compositions deviennent trop complexes) et appliquons un certains nombre d’effets dessus:

    Noir et blanc à70%


    Niveaux + flou de 51


    Lueur diffuse (ou glow en anglais)


    Par la suite on passe le mode de fusion de cette précomposition dupliquée à Add et on passe l’opacité à 10%. Cette opération permet de faire ressortir les zones lumineuses de l’image.



    Pour la dernière étape, on joue à nouveaux sur les niveaux, le contraste, la saturation, les courbes afin d’obtenir une teinte d’ensemble qui nous convienne. On peut y ajouter du vignettage aussi, ainsi qu’un petit poil de grain afin de donner à l’image un aspect plus pellicule. Et vous y êtes.

    Pfiou que c’était long. Je sais pas combien de temps il faut pour enregistrer un tutorial vidéo, mais je dois en faire un autre, tutorial, je ferais peut-être ça.

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  8. Tutorial : remplacer une couleur avec After Effects (et autres choses)

    Je tente une nouvelle expérience, celui du tutorial. Dans un premier temps, ça sera pas vidéo parceque je suis pas certain de vouloir vous imposer ma voix de canard. Ce sera donc une petite collection de photos choupettes.

    Bref, let’s cut the crap comment faire pour passer de ça

    A ça.


    En une leçon fastoche.
    Tout d’abord commençons par mixer nos trois petites nymphettes ensemble.




    On en profite pour bien faire gaffe que les 3 rushes se fondent bien ensemble. Comme les prises ont été faites à différents moments et que la seule source lumineuse était celle du soleil, il suffisait qu’un nuage modifie la façon dont la pièce reflétait le soleil arrivant par les fenêtres. Pour arriver à obtenir la colorimétrie adéquate, un jeu long et patient sur les courbes et niveaux était en général suffisant. Mais laborieux.



    J’ai isolé notre danseuse de droite et nous allons changer la couleur de son t-shirt en bleu. Je duplique le rush 2 fois et je vire tous les effets et masques sur ces 2 nouveaux rushes. Sur le rush le plus au dessus, j’isole le t-shirt avec un masque afin de ne travailler que sur une petite partie de l’ensemble du cadre. Ca permet d’éviter un minimum les changements de couleur similaires qui pourraient être présentes dans le champ mais qui ne feraient pas partie du t-shirt. Sur ce même rush, j’applique l’effet Change to Color et je choisis avec la pipette un point sur le t-shirt que je considère comme « moyen », ni trop clair, ni trop foncé, une bonne moyenne quoi. Et c’est là ou il est génial mon plan. Car Change to Color peut en effet changer une couleur mais je trouvais que les possibilités pour la nouvelle couleur n’étaient pas assez développées pour que ça soit intéressant. J’ai donc utilisé la fonction de l’effet : View Correction Matte qui affiche en noir les zones de l’image qui ne seront pas modifiées par l’effet et en nuance de blanc/gris, les zones qui sont dans les tons roses que l’on a sélectionné. Cet effet nous permettra de fabriquer un cache qui ne devrait contenir que le t-shirt avec rien d’autre autour et dont on pourra ensuite changer la couleur comme on veut.

    Ensuite j’ajoute un effet de niveaux pour écraser les blancs et virer les nuances de gris et un effet de flou pour atténuer les petits parasites de blanc que l’on voit ici et là



    Vous noterez que le short est inclut dans le cache blanc, mais ce n’est pas grave puisque l’effet qu’on utilisera pour modifier la couleur du t-shirt ne fonctionne que sur les couleurs et pas sur le noir et blanc, donc comme le short est noir, il n’y aura pas de problème.

    Prochaine étape, on utilise le noir et le blanc de l’image obtenue pour utiliser une « luma matte ». En gros, ça marche comme un calque que vous découpez dans du papier cartonné, vous ne verrez rien à travers ce qui est noir et vous verrez à travers ce qui est blanc. Comme le rush qui est dessous est exactement le même que celui sur lequel on vient de bosser, normalement, on devrait avoir le t-shirt (et des petits bouts du short en parasites) qui devrait apparaître.


    Bingo !

    Maintenant on ajoute au rush du dessous un effet Hue & Saturation afin de changer le rose dans la couleur qu’on veut. Ici, du bleu.


    On peut maintenant faire revenir le rush original et appliquer le mode de fusion Overlay sur le tshirt bleu, afin de l’intégration avec le rush original soit un peu plus naturelle.



    Maintenant on peut faire la même chose avec les 2 autres danseuses. Fastoche que je vous disais.

    (…à suivre dans un autre billet pour l’étalonnage final…)

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  9. De la (non-)joie de travailler dans la pub


    Ce billet, c’est du blabla, du montrage de création et du « comment que j’ai fait », le tout en même temps.

    En clair, j’ai connu il y a quelques semaines une expérience assez pénible pour la réalisation d’une pub. Pour remettre les choses dans le contexte, j’avais bossé sur une pub en stop-motion avec des petits personnages fabriqués à partir de calculatrices, de gommes et autres fournitures de bureau. Comme la pub a connu un certain succès, le client a voulu remettre le couvert mais en réduisant drastiquement le budget et les délais, rendant impossible la réalisation d’une autre pub en stop-motion (y’avait eu 2 jours de construction d’un décor de chambre d’enfant surélevé, plus 3 jours de tournage, plus 1 semaine de post-production environ). Du coup on a décidé d’opter pour la solution After Effects avec un shooting rapide d’une demi journée des personnages devant un fond vert sous tous les angles et d’animer le tout sous After Effects dans un univers 3D. L’idée étant de rentrer dans une maison et de tomber sur les 3 petits personnages faisant la fête, avec cotillon, boule à facettes, ballons, etc…

    L’agence nous avait envoyé toutes ces références montrant principalement des discothèques. On est donc parti dans cette direction, j’avais même créé sous photoshop un dancefloor assez complexe que je pouvais animer comme je le voulais. Une vraie fantaisie colorée, croyez moi. Premier problème : malgré les références, l’agence voyait plutôt une ambiance fête à la maison. J’ai dû donc virer toutes mes jolies animations, changer les couleurs… Un boulot qui a duré une bonne dizaine de jour (dont 2 fériés passés à travailler) avec moi dirigeant une graphiste qui a fait des merveilles en animant les personnages.

    Jusqu’au jour où l’on apprend que la pub est abandonnée : motif officiel : la chef du département marketing du client (une chaîne de distribution australo-néo-zélandaise) n’était pas au courant de cette pub, elle n’avait rien demandé de tel et refusait donc d’en approuver la diffusion. Alors que l’agence était très contente de la pub (NB pour ceux qui ne sont pas habitués, la production d’une pub englobe en général 3 acteurs : le client qui allonge les ronds et pour qui est destinée la pub, l’agence qui est engagée par le client et qui fournit le brief créatif et enfin la boite de prod – nous – qui est engagée par l’agence et qui va s’occuper de réaliser la pub).

    Une seconde version pub devait être diffusée 10 jours plus tard. On nous a dit qu’en attendant de savoir ce qu’ils allaient faire, il valait mieux continuer à travailler dessus. La différence provenant des Price & Products. Et là je vous le dit solennellement : il n’y rien de pire que les Price & Products. C’est la lie de la publicité, pire que toutes les pires merdes qu’on pourrait vous montrer, pire que la pire des pubs LeChat Machine que c’est sans phosphates. En gros, c’est l’image d’un produit et un prix à disposer sur l’écran pendant que la voix-off décrit le produit. C’est idiot, c’est con et c’est surtout hyper rigide, rien de créatif là-dedans. Grosso modo, c’est une insulte pour ceux qui travaillent dessus et une insulte pour ceux qui regardent la pub, mais c’est pas cher et efficace, donc tout bénef pour le client.

    Quelques jours avant la diffusion, on nous dit d’abandonner TOUTE la séquence avec les personnages qui dansent pour remplacer ça par des images de ballons sur lesquels on aurait collé des logos de marques. Sur fond blanc. Le truc moche au possible, le reniement du peu de choses créatives que la publicité peu apporter parfois, la dure réalité de ce qu’EST le backroom de la pub. Et d’enchaîner ça avec les Price & Products. L’horreur.

    Donc au final, la pub qui est présentée ici est une pub abandonnée, orpheline. Mais au moins, elle me plait à moi, c’est déjà ça. La vidéo présente aussi, très (trop peut-être) rapidement les différents éléments qu’on a utilisés pour créer la pub. Notez surtout la création du dancefloor ainsi que la création des lumières projetées de la boule à facette en fin de vidéo. J’en suis pas peu fier.

    Tout d’abord quelques images de la version « disco » et « non-disco » (rien à voir avec le film de ce tâcheron de Oteniente). Vous noterez que pour l’une des images de la version disco, y’a mini problème, comme j’ai fait 3 rendus différents (un rendu du décor, un rendu des personnages et un rendu des lumières de la boule à facette) et que j’ai combiné ensuite le tout, les ballons se sont retrouvés devant des éléments alors qu’ils auraient dû être derrière.








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  10. Travailler avec des vidéos




    On voit ça et là traîner sur des forums des questions sur la compression, comment monter ses vidéos, comment les capturer, quel est le bon compromis entre compression et poids fichiers. Ces questions sont bien légitimes, Nicolas. Il est bien important de comprendre qu’il sied de travailler avec des fichiers le moins compressés possibles. Idéalement, il faudrait même travailler avec des formats totalement non compressés et plus vous évoluerez dans le beau monde de l’audiovisuelle et plus ce sera la norme où vous travaillerez non plus avec des vidéos, mais avec des suites d’image Targa, Tiff ou Cineon (pour le transfert de pellicule sur support informatique). Mais oublions ça et admettons que vous soyez un jeune Freelance, un réalisateur indépendant ou une petite boite de production ou que sais-je et que vous n’ayez aucune obligation de maintenir un niveau absolu de qualité au cours de la chaîne de production. Donc vous êtes un peu dans mon cas et vous serez intéressé (ou pas) de savoir comment je travaille. Lorsque j’ai commencé à apprendre à monter, modifier, bidouiller ce que je filmais avec ma bonne vieille caméra Sony, je me suis tout de suite orienté vers les produits Adobe, faisant la capture, le montage et l’éventuel bidouillage avec le codec par défaut, le Microsoft DV AVI. Et bien que je l’avais lu ici et là, j’ai mit du temps à réaliser que ce codec. C’est d’la merde ! Depuis je bosse avec les codec AvidDV. La bande passante est 4 fois supérieure (et les fichiers Quicktime sont donc 4 fois plus gros), mais alors quelle qualité mes amis ! (oui j’aime bien écrire comme un con parfois). Je m’en suis réellement rendu compte l’autre jour où pour des raisons techniques à la con, j’ai été obligé de faire un rendu d’un Work in Progress (WIP comme on dit chez nous) du clip sur lequel je bosse en Microsoft DV. J’ai pu juger sur pièce la perte de qualité par rapport aux éléments que j’avais mit bout à bout dans le logiciel de montage. Des détails flous, une teinte grise, un contraste douteux. Et si c’est moins évident sur les images fournies ci-dessous, croyez-moi, abandonnez le codec de Billou et cherchez d’autres solutions. Celle qui est fournie avec le logiciel de Montage Avid fonctionne admirablement et permet également d’obtenir des rendus HD assez bluffant.
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  11. Après avoir bossé sur le tournage d’un clip pour un groupe kiwi, les Gasoline Cow-boys, qui est sensé se passer dans un monde un peu post-apocalyptique façon Planète des singes, j’ai eut à truquer le dernier plan du clip qui reprend le dernier plan du film (celui de 1968, je tiens à le préciser). Sauf qu’au lieu de la Statue de la liberté, c’est la Sky Tower de Auckland qu’il fallait intégrer.
    C’était l’occasion pour une pincée de matte painting basique afin de donner à la Sky Tower la patine de l’abandon et de faire un poil de tracking afin d’intégrer la bête dans le plan avec zoom arrière.



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Nobody's Perfect Le Blog qui t'explique la life Avatar Logo
Bonjour à tous... Mon p'tit nom à moi c'est Nicolas Plaire, je suis réalisateur, designer, monteur et je fais bien le thé. Dans mes pérégrinations à la recherche d'inspiration (ou d'idées à piquer sans vergogne!) je me suis dit que ce serait sympa de partager mes découvertes. Ceci est donc mon blog où je showcase mon travail, mais où je présente des clips, des artistes, des pubs, des jeux vidéos qui me plaisent. Parfois je me laisse aller dans des réflexions plus personnelles sur mon métier, l'inspiration, la vie et les abeilles.

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