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  1. 1000 messages? Hein? Quoi? 1000 messages sur ce blog?




    Oui, oui. 1000 messages. Ce post est le millième post de mon blog. 1000. Pif. Paf. Quand j’ai commencé ce blog il y a presque quatre ans, je n’y aurais pas cru. En fait je n’y pensais pas. J’ai commencé ce blog parceque j’avais un blog sur ma vie en Nouvelle Zélande, afin de tenir au courant famile et amis et puis je me suis mit à parler de trucs que je faisais que je trouvais sur le net, des vidéos, des trucs. Des choses que le public du dit blog en avait probablement rien à cirer. Donc j’ai commencé Nobody’s Perfect, comme mes initiales. en avril 2007. Et si le succès du blog a toujours été plutôt modeste [l’audience a progressé régulièrement entre 2007 et mars 2009 puis stagne à environ 60-80 visiteurs par jour depuis], il m’a beaucoup apporté professionnellement. Pas directement, mais ça m’a permit de structurer intellectuellement ma base de données perso. En gros, ça me permet de pouvoir sortir tout un tas de références, d’idées, qui peuvent être utiles pour un projet. Et le blog sur ma vie en NZ est à peu de choses près mort. Le spin off vit.

    Voilà ce que ça m’apporte.

    Mais j’aime aussi quand les gens commentent. Sauf quand c’est des commentaires haineux. J’en ai pas eu beaucoup, mais quand même. Entre les fan films ou mes remarques acerbes sur certains films qui commencent bien et finissent mal. Ca arrive.

    J’aime aussi partager ce que j’aime. Internet est un outil formidable et offre une tribune incomparable a des gens qui n’auraint pas pu partager leur travail quelques années auparavant.

    Du coup en 1000 messages j’ai eu quoi? près 85000 visites, plus de 130000 pages vues, en provenance de 142 pays, principalement la France, la Belgique, le Canada, la Suisse, la Nouvelle Zélande [mais à priori ça compte pas] et les Etats-Unis. ⅔ de ces visiteurs ne sont venus qu’une fois, mais j’ai au moins ⅓ de fidèles quand même. 72% de Windows et 25% de Mac et des miettes pour le reste.

    Et puis surtout une vidéo. Je me demandais quoi faire pour mon millième message. Et puis je me suis souvenu d‘un projet avorté que j’aimais bien. Ca devait être à la base une animation pour un logo de boite de prod. Le mec m’avait filé en références des écrans d’interfaces de films de SF des années 80 comme Alien ou Blade Runner. Etant super fan de ces films et aimant cette vision désuète et pleine de charme de ce qui était sensé être à l’époque l’informatique du futur, j’avais imaginé ce mur d’écrans [concept 80’s en diable] où des animations inspirée par ces films et d’autres [Robocop entre autres] prendraient place. Et puis le projet s’est pas fait, mais l’idée est restée. Et lorsque mes 1000 messages se sont approchés, j’ai ressorti le concept.
    Mais du coup que mettre dans ces écrans? L’excuse boite de prod étant passée, il fallait trouver autre chose tout en restant dans le ton futuristico-désuet. Et puis j’ai repensé à un site dont j’avais parlé ici même, Asciimeo, qui permettait de voir toutes les vidéos de Vimeo codées en ASCII art. L’ASCII art, j’avais découvert ça dans mes années d’étudiant ou des images, souvent de jeunes filles dénudées et codées en format texte se trouvaient dans les imprimantes de l’IUT. C’était con, mais marrant.

    J’allais donc capturer mes vidéos préférées dont j’avais parlé sur le blog et passées au filtre ASCII art. Tout en gardant le concept d’un écran central avec une animation pseudo SF. Le tout avec un espèce de projecteur éclairant le tout de derrière, autre concept kitschouille utilisé dans les films et clips des années 80. J’ai ensuite revu la disposition des écrans, passant d’une grille 3*3 à une configuration plus étalée, collant au format scope [2.36 ou 2.37 selon les calculs] que j’avais choisi [j’ai fait le rendu sous Cinema 4D en 1280*720 mais avec des pixels en 1.33 pour simuler l’utilisation d’un objectif anamorphique, le rendu du compositiing final étant en 1700*720 en pixels carrés].

    J’ai également filmé l’oeil de Julie en macro, référence à Blade Runner et autre icône design 80’s et le design de mon interface informatique est fortement inspiré du TOS de l’Atari ST, ordi que j’ai moi même possédé. J’ai terminé une première version de la vidéo il y a un mois et j’ai d’abord rajouté une séquence de fin puis une intro dans lequel j’ai rajouté un bras robotique, inspiré d’un tutorial récent trouvé sur GreyscaleGorilla et qui s’avère être le seul objet 3D que j’ai modélisé moi-même, le reste venant d’une librairie d’objets 3D libres de droits, mais modifiés à ma façon pour coller mon idée.

    La bande sonore a été également source de mal de questionement. Je n’avais pas vraiment envie de prendre un morceau de musique déjà existant et je ne savais pas trop dans quelle direction aller. J’ai donc créé à partir des bandes sons de films dont j’avais parlé sur mon blog un remix utilisant les morceaux de musique comme colonne vertébrale et rajoutant dialogues et bruitage pour venir recréer une sensation qui était propre à l’idée de best of étrange de la vidéo. Et ça me permettait de faire référence à des films qui n’avaient pas la chance de se trouver sur Vimeo pour le traitement ASCII et que j’avais adoré quand même.

    Au final, vous avez 24 vidéos ASCII, j’ai essayé de faire en sorte qu’on les voit toutes au moins une fois, mais certaines, celles que je préfère vraiment sont plus en avant que d’autres. Et il y a à peu près une dizaine de références supplémentaires dans la bande son, comme la Leçon de Cinéma ou le remix des films de Tarantino. Saurez vous les reconnaitre toutes?

    Bref, quoi qu’il en soit, j’espère que ça vous plaira et en attendant bon millénaire à mon blog!
    Quand aux mille messages suivant, nous verrons, mais j'ai envie de commencer une version bilingue du blog, parceque merde quoi!



    UPDATE: j'avais oublié de préciser que les deux images suivants sont des captures du projet pour la boite de prod en question.


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  2. Quelques tests avec mon DSLR

    Le problème avec les appareils photos reflex, c’est que si vous voulez vraiment en profiter, il faut dépenser des sous en accessoires. Dépenser pour de meilleurs objectifs, dépenser pour des flash, dépenser pour un bon trépied, dépenser pour des filtres, dépenser pour un follow focus si votre SLR a une fonction vidéo, dépenser pour du son, dépenser pour un mini dolly, dépenser pour un intervalomètre, dépenser pour un battery grip, dépenser, dépenser, dépenser. A la fin ça coute cher.
    Mais toute la force de ces appareil réside là dedans, dans cette modularité quasi infinie qui permet de raconter à peu près n’importe quoi de n’importe quelle manière. Bref. J’adore.

    Du coup récemment je me suis acheté quelques accessoires en plus. Rien de trop cher car j’ai pas trop les finances pour en ce moment, mais quelques bidouilles intéressants. D’abord un 50mm f1.8. Le moins cher des objectifs rapides, on est loin, très très loin devant, en terme de luminosité, les objectifs livrés avec l’appareil [qui eux s’ouvrent en 3.5, voire 4]. Problème: 50mm, c’est vraiment très resserré et limite l’utilisation. Mon rève serait d’avoir au moins un 30mm 1.4 ou bien un zoom avec ouverture fixe à 2.8 pour plus de versatilité. Problème: ça coute pas mal de ronds.
    Puis je me suis acheté un battery grip avec intervalomètre intégré. Le batterie grip a un avantage immense: votre appareil photo a tout de suite l’air plus sérieux, plus masculin. La prise en main est supérieure et la possibilité de mettre 2 batteries double le temps de shooting. L’intervalomètre permet ensuite de faire des timelapse et j’en avais montré 2 tests lors de mon message de nouvelle année.
    Et à peu près en même temps, je redécouvre que mon compte paypal avait 150 dollars US dessus, versés par AETuts lors de mon tutorial de 2009 sur l’effert “My Paper Mind” et que je n’y avais pas touché. Du coup, j’ai commandé pour moins de 100 dollars sur eBay, 2 compléments optiques grand angles, un filtre infra-rouge et 2-3 bêtises genre Lens Hood et pinceau pour nettoyer les objectifs.
    Soyons clair, les compléments optiques se vissent sur le devant des objectifs de même diamètre [avec possibilité d’adapter en utilisant des step-up ou step-down ring] mais ça ne vaudra JAMAIS la qualité d’un vrai objectif ayant la nouvelle focale équivalente. Ce qui fait la qualité des optiques, c’est aussi la précision du montage des lentilles. Ici, devoir visser de nouvelles optiques devant d’autres augmente le risque que l’alignement ne soit pas parfait, créant des aberrations chromatiques et je vous parle même pas des traces de doigts.
    Donc pour une utilisation professionnelle, il vaut mieux oublier [bien que avec l’habitude, on apprend à mieux régler et monter le truc, améliorant la qualité des images finales] mais vu le prix, ça reste une méthode pas chère de produire des images rigolotes comme je vous le montre dans la suite.
    Vous le savez ou pas, mais j’habite actuellement en Nouvelle Zélande et mon chez moi est une ancienne gare reconvertie en appartments. Les appartements sont très classiques/fonctionnels et sans intérêts, mais il est difficile de battre le glamour de l’entrée de mon immeuble. Du coup, je me suis installé tranquillement dans mon entrée pour faire des tests. Toutes les photos sont postées telles quelles, sans post traitement, sans recadrage autre que la réduction de taille imposée par Blogger.
    50mm - 1/30s - f1.8

    50mm + wide converter x0.45 - 1/6s - f3.5

    50mm + wide converter x0.25 - 1s - f10

    On passe dans le coin opposé.
    18mm - 1/20s - f3.5

    18mm + x0.45 - 1/13s - f3.5

    18mm + x0.25 - 1/20s - f3.5

    18mm + IR - 60s [oui oui 1 minute de temps de pause!] - f3.5
    Détail du plafond avec le 18mm et le Wide Converter x0.25

    On va dehors à présent.

    18mm + x0.25 - 1/80s - f16




    18mm + IR - 20s - f13

    50mm - 1/40s - f16

    50mm + x0.45 - 1/40s - f16

    50mm + x0.25 - 1/40s - f16

    50mm + IR - 20s - f16

    18mm avec le wide lens converter 0.25 devant

    pareil

    Utilisation du module Macro détachable  du Wide Angle Converter. Là je dois être à 1 ou 2 centimètres du sujet avec un 18mm. Zoomer en 55mm permet de conserver une bonne macro tout en se débarrassant des aberrations chromatiques hyper visibles sur cette image.



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  3. Et bonne année 2011

    Voilà, voilà, je profitais de deux bonnes semaines de vacances à m’occuper d’un chat borgne. Je vous avourais que ça fait du bien. La douceur du climat néo-zélandais offre un début d’année for appréciable. Et pour vous récompenser, voici deux timelapse effectués pendant les vacances. Le premier pendant le dégivrage de mon frigo [à l’envers évidemment] et le second lors du passage à l’an 2011. On commence le soir du 31 avec les feux d’artifice dans le fond et on finit en fondu au blanc le matin du 1er janvier 2011. Bonne et heureuse année à tous, que 2011 vous soit trop prospère et que ce soit le bonheur de la joie.





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  4. Daft Punk - Derezzed

    J’aurais jamais cru que je parlerai des Daft Punk un jour sur mon blog. Comme quoi tout arrive. Comme vous le savez certainement, le duo a composé la musique du nouveau Tron, film que j’attend comme un vieux chien malade, je trépigne, je trépigne, bref je tiens plus en place. Dans une semaine en IMAX 3D baby!
    Bref, donc voici le clip de Derezzed avec que des images originales plus inspirée par le design original que par celui du nouveau film et avec en feat, le premier rôle féminin, la superchoupette, Olivia Wilde.


    En apparté, je précise que le clip ne contient aucune image de Tron Legacy [si je devais émettre une théorie, je dirais que ce clip fonctionne comme une sorte de prologue au film], car l’article de Fubiz dit que le clip montre des extraits du film. Et c’est révélateur du problème de Fubiz: j’ai l’impression que le ou les rédacteurs se foutent totalement de ce qu’ils publient parfois. J’ai aussi l’impression qu’il faut que Fubiz ne soit qu’un robinet à visuel avec 4 à 5 posts par jour et que parfois, ils publient des trucs pourris qui ne sont pas du niveau “normal” du site. Ou encore qu’ils publient 30000 déclinaisons des affiches minimalistes quand la mode est déjà passée depuis longtemps. Et là, c’est pareil.
    Quiconque mate le clip des Daft Punk se rendra bien compte que l’esthétique du monde de Tron présenté ici n’a rien à voir à la version de Tron Legacy. Donc dire que ça montre des images du film prouve que soit le mec qui a écrit ça est un idiot qui n’a pas 2 sous de jugeotte, qu’il n’a tout simplement pas regardé la vidéo, il a pécho le clip des Daft sur Tron, s’est dit, “oh tient je vais le publier sur Fubiz” d’un air distrait tout en faisant je ne sais quoi de l’autre main et puis basta. Et c’est pas la première fois que je les chope à écrire un post sur une création totalement à coté de la plaque. IL FAUT QUE CELA CESSE MONSIEUR FUBIZ!
    Après je vais pas trop leur jeter la pierre, ça m’est arrivé aussi de publier sans vraiment prendre trop le temps de regarder la vidéo jusqu’au bout façon “oh tient c’est joli ça, allez hop, je publie”. Mais c’est très rare, ça arrive quand je suis très busy-busy et même là j’essaie d’éviter. Mais bon, j’ai pas le même niveau d’audience.
    Et puis qu’on ne se méprise pas, j’adore Fubiz, je trouve qu’ils sont souvent au top coté découvertes. Et puis y’a pire que les posts baclés [même si je trouve que globalement leus textes se ressemblent tous, avec tout un tas de formules prêtes à servir qui tournent en boucle, et sont dénués de la moindre passion, de style ou d'humour, renvoyant au coté limite industriel de leur politique de publication en chaine. Mais comme je le disais, l'impotant c'est pas ce qu'ils disent, c'est ce qu'ils montrent. Mais ça pourrait être fait avec plus de style] quand même sur Fubiz: y’a la communauté de connards commentateurs qui réunit ce qu’il y a de pire niveau mépris et condescendance. Des espèces de jeunes beaufs qui croient tout savoir et ne se privent pas de le partager [oui encore une fois, ils ne sont pas tous comme ça, mais pfiou parfois ça donne envie de distribuer des paires de baffes. D’ailleurs je l’ai fait plusieurs fois. Et y’en a un qui est venu jusqu’ici pour répandre sa morve, puisque moi quand je gueule, je le fais pas anonymement, faut avoir le courage de ses opinions bande de petites raclures].


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  5. Mon nouveau jouet + preview WIP de mon prochain tutorial

    Tout d’abord quelques images de ma dernières acquisition. Une tablette graphique Wacom Intuos4 Small. 150 euros quasi neuve, je passe dans la court des grands. L’année dernière, j’avais acheté, “pour voir” une tablette graphique, une Genius, le truc le moins cher que je puisse trouver, je crois que c’était de l’ordre de 40 euros. C’était cool, mais cheap. Le crayon était trop lourd [car à pile], pas ergonomique, aucune fonction, mais bon c’était une bonne introduction dans le monde des tablettes graphiques. Et puis après avoir bossé avec des Intuos3 à divers endroits, l’envie de passer à la vitesse supérieure s’est faite sentir. Bimbadabam et me voilà avec l’Intuos4. J’ai décidé de rester en small, parceque:
    1 - C’est déjà bien assez cher comme ça ces saloperies.
    2 - Je veux pouvoir la trimballer partout facilement/la ramener en France
    3 - La technologie sans pile de Wacom a pour conséquence d’augmenter la taille de la tablette, donc plus grand serait trop grand pour mon espace de travail

    La qualité de la finition, la précision, les 6 touches programmables [8 sur les modèles plus grands], l’anneau de navigation avec 4 fonctions programmables, l’intégration naturelle avec Photoshop, la gestion de l’inclinaison du stylet, justifient le prix un poil élevé des Intuos. Mais je pense qu’à moins d’être un vrai gros artiste qui vit bien de son travail directement lié à une tablette graphique, au delà du Medium, ça ne sert à rien.



    Et sinon juste une image de mon prochain tutorial [pas que j’en fasse un toutes les semaines]. C’est peut-être pas évident à voir là, mais c’est un pop up book. Voilà, mon prochain tutorial sera sur les pop up book et je peux te dire que ce sera quelque chose d’assez énorme. Il existe quelques tutos sur le net qui parlent de pop up, mais aucun ne va aussi loin que le mien. En gros avec moi, vous saurez faire un vrai pop up avec les bons calculs d’angle. Et je peux te garantir que j’en ai chié des ronds de chapeau pour trouver les bonnes équations. Il devrait être publié sur AETuts dans quelques temps. Ce sera en anglais forcément, mais j’essaierai de voir avec eux si je peux en faire une version en français également.
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  6. Sky HD - Pixels... Patrick Jean aurait-il plagié une pub italienne?


    J’ai vu ça sur le Twitter de Mattrunks, un lien vers une pub italienne pour le cable, sortie fin 2009 [donc plusieurs mois avant Pixels de Patrick Jean] et c’est vrai que c’est diablement proche a niveau concept. Alors le mot plagiat est probablement trop fort [c’était pour avoir un gimmick, une phrase choc] et puis le film de Patrick Jean de par son format plus libre que celui de la pub, exploite mieux le concept que la pub. Mais quand même. Je serais les créatifs derrière cette pub, qui n’a à ma connaissance pas eu la même exposition que le film de Patrick Jean, je serais un peu vénère. C’est certes un monde injuste et tout ne fonctionne pas comme on le voudrait, mais si Patrick Jean a été signé chez Mothership, la division réal de Digital Domain, c’est grâce à Pixels. Et je continue à penser que c’est un film absolument formidable. Mais Adam Sandler a également racheté les droits de Pixels pour en faire un film [attention toutefois, à Hollywood, on rachète les droits de n’importe quoi, juste au cas où, mais je crois que c’est genre 10% de droits rachetés qui deviennent des films]. Est-ce vraiment juste si le concept a été si fortement inspiré d’une autre oeuvre, toute publicité qu’elle soit [bwah! la pub c’est mal! bwah!]. Bon. Après c’est peut-être un pur hasard. Et puis ce n’est pas à moi de faire le procès de Patrick Jean, mais quand même. Pensez aux auteurs de la pub originale! Pensez à leurs enfants! Pensez à leurs chiens! Pensez à leurs poissons rouges! Pensez à...! Quel monde dégueulasse dans lequel on vit.
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  7. My new toy: Canon 550D











    Voilà. J’ai craqué. Je suis passé de gars sans le sous à “mais qui sont ces gens qui me veulent tous pour que je bosse pour eux et me donner plein de pognon?” en quelques semaines. Du coup, comme on fait dans ces cas là, on se sent plus et on achète des trucs. Dont un nouvel ordi comme j’en avais parlé [mais j’en avais vraiment besoin]. Et puis ça.

    En fait je me suis fait embaucher par une boite. Bon le boulot est pas le plus excitant de la planète [beaucoup de corporate], mais assez varié. Et entre autre notre boite a un produit assez intéressant qui consiste en une espèce de séminaire/présentation/keynote mais sans avoir à le faire en live et en interactif. En clair tu as une petite fenêtre vidéo où un intervenant parle, en dessous tu as des chapitres et à droite sur les 2/3 de l’écran tu as une animation flash qui est synchronisée avec la vidéo. Et mon boulot actuel c’est entres autres m’occuper de tout ça. Tourner la vidéo [éclairage, direction du speaker, etc...], monter, customiser la skin de l’ensemble pour le client, ajouter les points de navigation pour la vidéo, animer le flash. Parfois tu filmes des frigos [et installer un éclairage pour filmer des frigos, c’est de la vraie saloperie], parfois tu te retrouve dans les bureaux des exécutifs d’une grande banque kiwi où t’as l’impression d’être dans Titanic avec toutes ces boiseries et ces escaliers partout. Et parfois tu tourne pour l’équivalent néo-zélandais de Darty. Et pour baisser les coûts de production, nos amis de Noel Leeming [oh! no! More Leeming], nous avaient de demandé de ne pas louer la Sony EX1 qu’on utilisait d’habitude, ils allaient amener une de leur caméras à eux. On s’est donc retrouvé avec une Canon HG21 à disque dur et enregistrant en AVCHD. Et la qualité du résultat m’a vraiment impressionné [entre le HDV et les formats plus pros des Panasonic HVX200 ou Sony EX1].
    Or, je possède depuis près de 10 ans, une vieille Sony DV que j’avais achetée à l’époque 15000 francs. Oui à l’époque lointaine des francs. C’était un excellent compromis entre l’abordable et le pro. Et elle m’a bien servi, oh oui, elle m’a été utile.
    Mais elle appartient à une époque révolue, où tout était plus simple, où la DV était grosso modo le seul standard vidéo disponible. C’était simple et facile une fois que t’avais pigé le truc.
    Fast forward dans le monde du présent. La HD s’est bien installée, mais on est loin de la sinplicité de la DV. Le besoin impérieux d’une compression efficace, la diversité des standards, ont eu la peau de la simplicité. En clair au début, il y a eu Sony et JVC avec leur HDV. Et puis des standards plus pros et tapeless [n’enregistrant plus sur bande quoi] sont apparus, comme le XDCAM ou le DVCPRO HD, voire le RED CODE, mais les caméras utilisant ces formats sont hors de prix pour nous autres mortels. Et je vous parle même du prix des médias... 1500 dollars US pour une P2 Card de 32 Go [moi j’ai payé ma SD Card 32 Go, Class 10, 65 euros]. Ou alors le AVCHD, format d’excellente qualité, mais, comme je m’en suis rendu compte lorsqu’il a fallu que je monte tout ça [bien que Final Cut Pro convertisse en je sais pas quel format], un cauchemar à monter. Littéralement.
    Donc si je voulais une nouvelle caméra HD, je me voyais devoir mettre la main sur ces caméras, soit HDV mais dont la qualité ne me convainc pas [mais facile à monter], ou le AVCHD, de bonne qualité, mais horrible à monter à moins de perdre son temps à reconvertir ses rushes.
    Donc j’ai d’abord pensé au Canon 7D, un peu cher, mais la qualité semblait supérieure à tout ce qui se fait, excepté le 5D Mark II, pour le coup vraiment hors de prix. Et puis j’ai vu qu’il existait son équivalent grand public, le 550D, mêmes entrailles, même qualité, moitié prix. La différence se faisant sur les finitions, une construction plus solide sur le 7D, quelques options supplémentaires. Mais étant donné que j’étais plus intéressé par la vidéo HD que par les photos, les avis sur le net étaient unanimes. Pour un premier DSLR, autant se tourner vers le 550D. Et j’en suis pas mécontent! Au contraire. J’ai acheté la bête avec 2 objectifs. Un classique 18-55mm et un téléobjectif 55-250mm
    Bref, afin d’illustrer tout ça, contre toute attente, pas de vidéo HD - n’ayant rien de vraiment intéressant à filmer pour l’instant [bravo du con!]. Mais un montage d’images prises en rafales [euuuuh, 3.8/secondes je crois?] dans le hall de ma maison... Sisi, j’habite vraiment là. C’est une ancienne gare reconvertie en résidence.
    Et là dessus je rebelotte avec quelques images prises sur le tournage de la dernière pub sur laquelle j’ai bossé. En plus d’offrir mes muscles hypertrophiés afin de charger et décharger le camion, gagnant ma place parmi les saltimbanques rescapés d’un tournage de Xena [signe distinctif: la polaire North Face. True Story], j’ai designé les animations que vous voyez en fond ici et là, ainsi que l’animation principale qui sera rajoutée en post production façon Minority Report. Certaines images proviennent des vidéos HD que j’ai tournées sur le plateau, saurez vous découvrir lesquelles? Quant au produit finit, j’en parlerai quand elle sera terminée.



    Maintenant je me permet cet apparté pour prévenir les éventuels futurs acheteurs de HDSLR [caméra HD + DSLR] des limites qui existent avec ces appareils dans une utilisation caméra de cinéma et à priori, c’est valable autant pour le 550D que pour le 7D ou le 5D.
    Le soucis principal réside dans la gestion de la prise son. En clair, on a la possibilité d’avoir un micro externe mais:
    - pas de prise XLR [bon ça encore ça va]
    - pas de possibilité de surveiller les niveaux sonores
    - pas de possibilité de régler les niveaux sonores
    - pas de prise casque pour entendre l’input son. Il est possible de bidouiller un peu et d’écouter la prise son en mode magnétoscope, mais impossible d’entendre pendant la prise de vue.
    Bref, la seule solution pour l’instant est d’utiliser un deck pour un enregistrer le son en externe.

    Le temps d’enregristrement maximum est de 29 minutes et 59 secondes mais en pratique, on atteindra jamais ce niveau puisque l’enregistrement s’arrête lorsque le fichier atteint les 4 gigas... En SD, il les atteint en 25 minutes et en HD, faut pas espérer atteindre le quart d’heure. Ce qui pose problème lorsque l’on doit filmer un concert, une performance.

    Ils ne livrent pas par défaut un cable pour brancher la caméra sur le secteur et comme par défaut les batteries fournies sont plutôt faibles, il devient vite urgent d’investir dans un grip et un adapteur pour brancher la caméra sur le secteur [environ 150-200 euros pour les deux].

    Une prise en main toujours adaptée aux photos et non à la vidéo. Là aussi l’achat d’un montage spécifique pour le filmage en caméra épaule se fait vite assez pertinent.

    Pas vraiment un problème, mais l’absence d’un vrai mode SD pèche vraiment. Pour la HD, c’est parfait... 1080p 24,25 ou 30p et 720p 50 ou 60p pour des jolis ralentis. Mais si vous voulez vous contenter d’une définition standard, c’est 640*480 50p ou rien. Pas de vrai PAL [720*576], pas de 25p, pas de 16/9 et en plus

    Le problème du rolling shutter. Ce problème concerne l’ensemble des caméras équipées des capteurs CMOS [allant des camescopes grand public à la RED] mais ce problème devient particulièrement gênant avec l’utilisation du téléobjectif puisqu’il amplifie les mouvements.

    Bon, si l’industrie des reflex numériques semble avoir prit l’ascendant sur l’univers des caméras HD - reléguant bon nombre de caméras pro au placard - notammant avec ce Canon 550D incroyable de qualité et versatile pour moins de 1000 euros, il semblerait que les caméras numériques standards n’aient pas dit leur dernier mot. Notammant Sony qui a annoncé pour octobre la sortie du NEX-VG10, une caméra HD grand public avec objectifs interchangeables, essayant donc de marier le meilleur des HDSLR avec la philosophie caméras HD classiques. Mais on peut espérer que les prochaines générations de HDSLR tiendront compte des problèmes évoqués ici tout en parvenant à conservant une éthique d’appareil photo avant tout.
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  8. Laissez moi vous présenter mon nouveau pote


    Le voilà, il est beau et il a prit sa place, reléguant mon vieil ordi, mon fidèle compagnon pendant quatre ans sur ma caisse à tshirts. Bon faut dire que les années s'accumulaient un peu. La charnière gauche de l'écran est fendue et de temps en temps des zones de couleur bleues d'un fort mauvais gout venaient zébrer l'écran. Et c'était moche.
    Alors au tout début, je m'étais dit que lorsque je remplacerai cet ordi, ce serait un Mac! Et puis finalement non. Pourquoi? Les raisons sont multiples. La principale raison, c'est le prix. Ca coute trop une blinde un Mac. Comme je l'ai évoqué ici plusieurs fois, si notre séjour en Novelle Zélande est diablement enrichissant, on peut pas dire que ce soit nos comptes en banque qui se soient enrichis le plus et si j'ai commencé à formuler le souhait de remplacer mon ordi il y a à peu près un an, l'envie est montée de plus en plus au cours des 9 derniers mois sans jamais pouvoir me l'offrir. Pas de sous. Du coup, au final, j'ai préféré m'offrir un ordi au moins aussi puissant que les tout derniers Macbook Pro, mais pour deux fois moins cher. Quasi littéralement. En effet, j'ai fait un test sur le site d'Apple pas plus tard que dimanche dernier, juste pour voir. Et pour avoir un ordi à peu près équivalent [i7, 8 gigas de mémoire, écran 17 pouces], faut débourser un peu moins de 3000 euros. Et moi j'ai payé cet ordi à peu près 1500 euros, ce qui n'est pas déjà une somme de taffiole. Donc ok, merci au revoir.
    Bon ensuite y'avait la question des jeux. Le parc de jeux, même depuis le passage chez Intel, c'est peu la misère. Et moi, bosser sur mon ordi, but all work and no play, makes Jack a dull boy comme on dit.
    Bon on passera sur la personnalité de connard businessman de Steve Jobs. Ca ne devrait pas rentrer en compte dans le choix d'un ordi, mais dernièrement avec ses gros mytho sur le Flash et l'iPhone/iPad, ça va merci. Et la horde de suiveurs lobotomies qui avalent ses conneries. Maintenant on voit des bouffons qui sortent à qui veut l'entendre que Flash hors contexte Apple c'est de la merde et que cette technologie doit disparaitre. Ah bah c'est sur, si tonton Steve l'a dit c'est que ça doit être vrai. Bon je veux pas défendre le Flash, je m'en fout totalement, mais bon, ça reste quand même merveilleusement flexible et puis c'est probablement la technologie qui a fait le plus pour faire d'Internet que de l'image et du texte, donc bon... Hein?
    Mais je continue à aimer les Macs hein? Ce sont des ordis formidables, Final Cut Pro est le meilleur logiciel de montage qui existe et l'expérience utilisateur est juste incomparable. Mais bon, une autre raison qui m'a poussée à rester chez Microchose, c'est évidemment Windows 7. Juste l'OS qu'ils devaient sortir depuis le début. Rapide, ergonomique, stable. C'est pas encore la merveille de simplicité et d'efficacité de Mac OS, mais on s'en approche et c'est suffisamment abouti [comparé à Vista qui avait été au contraire une des raisons pour lesquelles je voulais passer chez Mac] pour avoir des doutes [surtout si on y appose l'argument du prix]. Mais pas de FCP une fois de plus. C'est dommage, rien que pour ça et si c'était pas le flou au niveau juridique [Apple dit que c'est illégal, certaines personnes "indépendantes" disent que non, mais je me suis pas trop penché sur la question], je tenterais bien un Hackintosh: installer Mac OS sur un PC.

    Donc bref, PC. Asus à nouveau. Asus G73, ordi de gamer, mais surtout qui dit gamer, dit puissance à volonté. J'ai pas encore fait de benchmark, mais j'ai testé une scène rapidos en rendu dans le viewport de Cinema 4D et c'était juste l'humiliation de mon vieil ordi. C'était une scène avec Global Illumination et Ambient Occlusion [ça permet d'améliorer respectivement la façon dont la lumière se comporte et le feeling des volumes dans une scène 3D. Deux options indispensables si on veut faire de la 3D qui claque. Mais très gourmandes en temps de rendu] et grosso modo, à vue de nez, le rendu est aussi rapide que sur mon vieil ordi quand ces deux options ne sont pas activées. Faudra que je fasse une vraie comparaison avec deux vrais rendus. Faudra aussi que je compare les traitements vidéos sur After Effects, mais je pense qu'on peut s'attendre également à une amélioration des performances d'un facteur de 5 à 6 [ce qui collerait assez avec la loi de Moore]. Bref, voir ça ne me fait pas regretter mon achat. Coté specs, c'est du tout bon... i7 720, 8 Gigas de ram, ati radeon 5870 avec 1 go de ram pouvant aller se servi de 3 gigas supplémentaires dans la ram de l'ordi, 1 To de disque dur [2*500 gigas], un écran super classe de 17 pouces en 1920*1080 avec le lecteur bluray qui va bien [mais j'ai pas de bluray donc bon] et livré avec un vrai casque audio, un sac à dos [limite trop petit pour l'ordi d'ailleurs], une souris qui tue. Comme souvent sur les ordis de marque 30 fois trop de logiciels préinstallés. Seuls petits hic, pas de Firewire et d'Express Card. Ca m'avait presque empêché de l'acheter. Avec le Firewire, tu branche les caméras DV pour capturer les images sur l'ordi. Mais bon, je pense que c'est un format qui va mourir, donc c'est un moindre mal. Le port Express Card permet entre autres de brancher les cartes P2 de Panasonic dont je me sers pas mal. Mais il existe des adaptateurs USB, donc on peut palier au manque. On regrettera aussi l'absence d'USB3 qui risque de s'imposer définitivement cette année.

    Bref, pour l'instant j'apprivoise la bête, je réinstalle mes logiciels favoris, je joue à Assassin's Creed II qu'on m'a prêté et qui est à tomber par terre. On devrait me prêter Mass Effect 2 qui devrait bien envoyer du bois. Je réinstallerai incessamment sous peu GTAIV qui m'avait causé bien du soucis sur mon vieil ordi [qui était totalement injouable et qui a finit par faire planter intégralement Windows avec réinstallation complète à la clé].

    Du coup je me suis permis de faire une petite photo de famille avec a gauche mon vieux pote qui me servira à faire probablement quelques rendus peinards, au dessus, leur petit frèrot, un eeePC qu'on a acheté pour que Julie puisse rester en ville entre deux cours de danse. Je m'en sers pour regarder des séries le soir avant de m'endormir. Cette machine est formidable, le rapport utilité/prix est grandiose. Et puis au centre mon nouveau pote, massif [et encore sur la photo il rend pas vraiment bien], entouré de ses disques durs [1.5 To, 1 To et 750 Go] deux disques dur 2.5 de 250 et 320 Go, une tasse Disney tachée de thé, ma tablette graphique cheapos [quand j'aurais à nouveau des sous, je craquerai pour une Wacom], un bout de King Kong, un spray à air comprimé, des enceintes pourries, et quelques choses sans intérêt.

    Ca du bien! Et on espère que je prendrai autant de plaisir à créer que j'en ai eu avec le précédent et que le gain de puissance me permettra de faire des choses encore plus mieux.
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  9. Les mégalo-mytho, la motivation et les évidences


    Ayé, encore un post bla-bla. Où je parle, mal, des choses qui me font réagir. Alors que y'aurait tant et tant de jolies vidéos à présenter sans chichi [mais au moins on peut faire cacacaca © les Nuls].

    Bref, en ce moment sur les forum de VideoCopilot il y a ce que j'appelle un Mégalo-Mytho. Ces gens là me fascinent. Leur parler, c'est un peu comme pisser dans un violon, mais y'a une espèce de fascination dans les trésors qu'ils développent pour détourner la logique des propos des personnes saines d'esprit qui leur parlent.
    Donc c'est quoi le Megalo-Mytho? Dans le domaine que me concerne [le monde du ciné/SFX/motion graphics, mais il est en général nettement orienté ciné pur], ce sont des gens qui veulent percer dans le cinéma, souvent en tant que réalisateur. J'en ai connu pas mal. Le tout premier, à l'époque de feu le forum Première, c'était D Lederman dont j'ai du parler une fois ici. Il y a presque 10 ans il prédisait, tout à fait sérieusement, que dans quelques années on dormirait dans la rue sous les affiches de son film. Qui nous montrait ses courts pourris en prétextant qu'il voulait pas nous montrer ses bons films parce que le net n'était pas le lieu pour ça [compréhensible mais du coup pourquoi montrer que les merdes?].
    Puis j'ai eu M Cohen, sur le forum du Repaire, obnubilé par un truc que Jean Pierre Jeunet lui avait dit en passant pendant une espèce de Master Class à la Fnac. Prenant un banal conseil glissé à la va-cite [genre « fais des films et tu gagneras petit scarabé, bon maintenant tu me lâche la jambe s'il te plait? »] et le montant en sauce jusqu'à le faire passer pour un truc personnel.
    Ensuite il y eu a le fameux Ludovic de 600 Grammes de Hachis, producteur et scénariste de « Liberté », totalement imbu de lui-même. Si vous n'avez pas vu cet extraordinaire épisode de Strip Tease, regardez le, c'est absolument génial. Moments cultes qui se suivent sans arrêt, on pourra citer les Arméniens, la visite des hôtesses du Festival de Cannes, les moments avec son grand-père, etc...
    Et pour terminer, notre petit dernier M Simpson, américain, tout juste repéré sur les forums de VideoCopilot, montrant le trailer de Spartan tourné avec la RED en hommage aux films de la blaxpoitation. Fascinant de nullité à peine assumée, notre ami a déclenché un vrai débat sur un forum pourtant tellement policé que les moindres petites frictions se terminent en général avant qu'elles ne commencent.



    Quatre profils différents, trois trouvés sur le net et un déniché grâce à la télé. Quatre bouffons finalement assez semblables, suivant le même schéma. D'abord ils n'écoutent personne. Comme je le disais en préambule de ce message, leur parler, c'est comme pisser dans un violon. Ils sont tellement persuadés de leur talent qu'ils se fermeront dès qu'une personne osera lui dire que son travail n'est pas si bon que ça. L'un dira qu'on y connait rien et qu'est-ce t'as fait toi pour oser dire du mal de mon travail? L'autre sera d'accord avec toi mais dirigera tes conseils vers d'autres personnes car lui n'en a plus besoin
    Et surtout, c'est l'ami des stars, car c'est comme ça qu'on sait qu'on a/va réussi[r]. D'un shirt puller de Cronenberg avec qui du fait des knuckle bomb parce que t'en a sorti une trop bonne. Du pote à Jean Pierre Jeunet qui a bien vu que j'avais trop de talent, à l'inénarrable Christophe Lambert qui lui aussi sait reconnaître le talent, c'est bien connu. Non parce que j'étais figurant sur un de ses films et il a bien vu que... En passant par ma journée en tant que figurant sur 24, parce que Jon Cassar c'est trop mon pote, mais à la base j'étais sur le plateau pour apprendre la réalisation, mais comme je suis aussi un acteur, tu vois, facette multi-talent ou l'inverse.
    Ce qui me fait penser à une chanson de Robbie Williams que j'aime bien et qui définit bien nos amis:


    Bref, tout ça pour dire que hey hey hey! Dans les réponses qui ont suivi sur VideoCopilot, je suis tombé sur cette vidéo, adaptée d'un speech d'un mec qui s'appelle Andy Pink Et ça m'a vraiment plu. Une espèce de variation sur la motion typography en fait, liée à un discours surprenant sur nos motivations.


    Une des choses que j'aime c'est de défoncer la gueule aux évidences, comme ici l'argent comme facteur de motivation universel. Il n'y a jamais rien de moins évident que les évidences, la sagesse populaire, etc. Je crois que depuis que j'ai un cerveau en état de réflexion, je me suis toujours battu contre les évidences [même si ça m'arrive encore d'en être victime... La première évidence à vaincre, c'est de s'imaginer infaillible et conforme à l'image que vous avez de vous-même]. En général, je sors le coup de la Terre plate. L'évidence voudrait que la Terre soit effectivement plate de notre point de vue. Et que le soleil nous tourne autour. Un changement de perspective et de référentiel nous montre que ce n'est pas le cas. Alors quoi? Les homosexuels menacent l'humanité? La belle affaire, il nous a fallut qu'une quinzaine d'année pour passer de 6 à 7 milliards d'habitants sur la planète. C'est pas franchement la natalité qui pose un problème de survie à l'humanité. Il y a quelques années lorsque HEC avait facilité l'entrée dans leur école aux élèves méritants venus de ZEP, des parents d'élève indignés avaient fait part de leur crainte de voir ces jeunes sauvageons introduire violence et drogues et pervertir leurs blanches colombes. Ce à quoi le directeur de l'école leur avait rétorqué que la drogue, ça faisait longtemps qu'elle avait été introduite. Evidences, préjugés. C'est ma marotte.
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  10. Roto Brush et quelques nouveautés Adobe CS5





    Aujourd'hui, c'était Roadshow Adobe comme on dit. Dans ces cas là, papa Adobe fait ses petites valises et part sur la route pour montrer à nous aut' à quel point ses nouveaux logiciels sont formidables. Du coup, là on a eu une journée complète de présentation où on survole vite fait les grandes lignes [''survoler vite fait les grandes lignes'' c'est vous dire si c'est superficiel, tu vois?] des logiciels principaux de CS5.

    Alors autant être franc, ce genre de truc, c'est chiant comme la mort. C'est limite de la torture physique. Déjà faut que l'intervenant parvienne à rendre ce qu'il raconte intéressant et puis il faut aussi que le domaine dont il parle vous intéresse. Par exemple, toute la partie sur InDesign, dont je me moque comme de ma première culotte de peau, je l'ai passée dehors à faire joujou sur les ordis de démo. Ce qui m'a permit de jouer un peu avec le Roto Brush de After Effects CS5 dont je parlais en titre de post.

    Bon, quiconque a suivi un peu les aventures de la release de la CS5 en ligne n'apprendra pas grand chose de ces Roadshow [et j'ai été impressionné par le nombre de personnes présentes qui semblaient n'avoir JAMAIS vues ces vidéos sur le Content Aware Fill de Photoshop]. Le seul intérêt – outre le fait d'avoir droit à une journée pas trop stressante en pleine semaine – c'est de voir les trucs faits en live. A partir des mêmes fichiers d'exemples que ceux qu'on a vu en ligne.

    Du coup qu'est-ce que j'ai vu de nouveau? En fait au niveau vidéo, je sais pas si c'était du à la faiblesse de l'intervenant, mais 45 minutes de présentation pour After Effects, Première, Encore et On Location combinés, c'est peu et pas très engageant. Tout ce que je retiens – même si c'est une feature non négligeable – c'est l'amélioration des performances avec le passage en 64bit. Sinon à part le Roto Brush, rien de bien excitant à se mettre sous la dent. Le pire étant cet espèce de trailer perrave pour Paladin une [vraie?fausse?] série télé tourné sur RED avec un look encore plus cheapos qu'un épisode de Xena fauché [vidéo dans la suite d'ailleurs]. Rushes qui servent justement aux différentes démonstrations des possibilités de After Effects et Premiere. On retrouve également quelques nouveautés pour la partie animation de typo [qui aurait besoin d'être entièrement repensée si vous voulez mon avis] de AE.

    Maintenant on a 3 Flash. Flash Pro qui reste le Flash qu'on connait. Flash Catalyst qui permet de faire des actions flash basiques sans connaître l'ActionScript et Flash Builder qui permet au contraire d'y aller bien hardcore dans le code et qui a remporté haut la main le prix de la présentation la plus laborieuse [et c'est un ancien codeur qui vous le dit!]. Dreamweaver a quelques nouveautés bien sympa, notamment pour l'intercompatibilité des sites, un Live View et une navigation interactive du code HTML/CSS/JavaScript améliorée.

    Après avoir mangé mon Double Whopper with Cheese de midi on est revenus pour InDesign. Que j'ai donc pas suivi tellement je m'en fout. Donc j'en ai profité pour mettre la main sur un iMac sur lequel CS5 était installé. Et j'ai testé le Roto Brush. Et je dois avouer être assez convaincu. C'est évidemment pas aussi magique que de cliquer sur un bouton et tout fonctionne, mais c'est un outil qui risque de faire gagner un temps précieux dans l'art ô combien laborieux de la rotoscopie. A condition que vous ayez l'ordi qui suive car, sur le pauvre iMac de base avec 4 pauvres Go de RAM, c'était pas la joie.
    En fait, il n'y a absolument rien de nouveau dans cet outil, les utilisateurs de Photoshop le connaissent bien. Car il ne s'agit rien de moins que du « Quick Selection Tool » de Photoshop. Celui qui est a coté de la Baguette Magique. Mais adapté à la vidéo, permettant notamment de rajouter un peu de flou automatiquement aux endroits où After Effects repère un mouvement rapide entre deux images. Du coup j'en ai profité pour tester sur d'autres rushes, différent de celui de la vidéo « officielle ». Et ça marche. C'est pas parfait bien sûr, mais ça permet de dessiner des masques hyper rapidement autour d'un sujet et on peut facilement, en modifiant la taille de la brosse, ajouter ou supprimer des éléments d'une sélection. Donc on est encore loin d'une rotoscopie en deux clics, mais je serais pas étonné que cet outil divise par deux ou par trois le temps habituellement nécessaire à la roto dans After Effects. Seule réserve comme je le disais, le temps de traitement nécessaire pour passer d'une image à l'autre. Lorsque j'avais définit ma zone sur une image, le passage à une autre image a bien prit 3 ou 4 secondes sur une vidéo en 720p.

    Une fois InDesign passé je suis revenu pour les nouveautés Illustrator et Photoshop évidemment. Illustrator est devenu rapidement mon second logiciel préféré des Creative Suite, juste derrière After Effects et oui, devant Photoshop. Et là, niveau nouveautés, je suis pas déçu. Pour moi la nouveauté principale d'Illustrator, c'est pas l'option perspective, bien qu'elle vienne en deuxième. Non, c'est la possibilité de pouvoir ENFIN faire varier à la volée l'épaisseur des strokes [j'utilise les produits Adobe en anglais, donc parfois je connais pas les mots en français]. Il me semblait impensable qu'elle n'ait pas été implémentée plus tôt tellement ça me semble indispensable. J'aime aussi la possibilité de pouvoir créer des flèches facilement. Mais surtout l'apparition dans Illustrator et Photoshop d'un outil permettant d'exploiter au mieux les tablettes graphiques [Wacom est un partenaire de Adobe, je ne sais pas si, à l'instar de Nvidia et de l'accélération GPU, les mêmes options fonctionnent sur des tablettes de marques différentes], détectant notamment l'inclinaison du stylet, permettant de choisir tout un tas de brosses différentes pour des résultats vraiment cools. Et la présentation s'est achevée par les nouveautés de Photoshop, le Content Aware Fill classique, fabriquer de fausses images HDR, etc.

    Du coup, pour pas que cet article soit trop chiant et sans intérêt pour toi lecteur qui n'en a rien à branler de mon avis de merde sur des logiciels pourris, voici la vidéo de présentation de Adobe CS5 commissionnée par Adobe et dont je n'avais pas parlé. Et qui est formidable.


    Et un making of


    Et voici la fameuse vidéo de la tehon montée sur Adobe CS5

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  11. The Raven: l'arbre qui cache la forêt du cinéma


    Découvert il y a quelque jours, j'avais pas nécessairement envie de parler de ce court. Non pas qu'il ne soit pas bien, au contraire, c'est du beau boulot, plutôt propre, plutôt classe, mais à l'instar de Panic Attack [vidéo dans la suite] l'année dernière, je regrette un peu que l'on construise des ponts d'or pour ces réalisateurs. Non pas qu'ils soient sans mérite, loin de là [et ne croyez pas que ce soit la jalousie qui parle... mon propos n'est pas là], The Raven et Panic Attack ont d'innombrables qualités, mais aucun de ces films ne célèbrent des réalisateurs. Ce qu'on y voit appartient à un autre domaine de la production cinématographique. Ces deux films révèlent deux excellents superviseurs des effets spéciaux.
    Un réalisateur est responsable de l'intégrité artistique d'une oeuvre, il décide et supervise la vision et l'exécution d'un film. Le coeur de son travail étant d'assurer une narration cohérente – ou du moins conforme à ce qu'il a envie de raconter – et pour cela, il collabore avec tout un tas de corps de métiers, car le cinéma est un méta-art qui construit son identité en allant picorer à droite et à gauche dans d'autres arts plus anciens – en résumé le cinéma, c'est un mélange de théâtre, de photo, d'architecture, de musique, de couture, de peinture, de sculpture – pour donner un tout homogène supérieur à la somme de ses parties.
    La pluralité des visions du cinéma ne peut pas être abrogée. Hollywood a beau régner en maitre et imposer ses codes – et j'en suis le premier à aimer – il existe d'autres formes de cinéma, d'autres nationalités, qui ignorent le spectacle et le divertissement à tout prix. C'est sur qu'un Tropical Malady du Thaïlandais Apichatpong Weerasethakul, avec sa narration brisée nette en plein milieu, sa sécheresse thématique, risque d'effrayer le public gavé de blockbusters. Mais ça n'en reste pas moins le témoin des possibilités d'un autre cinéma, plus exigent, moins facile d'accès, mais aussi vivier d'idées et d'audace.
    Bon comme je le disais je ne suis pas en train de faire mon snob, surtout que depuis mon arrivée en Nouvelle Zélande, je vais principalement voir des films américains [moins de temps, moins d'argent, moins de choix et d'opportunités], mais ça m'attriste de voir le cinéma geek résumé à la démonstration technique des SFX. Le fond totalement oblitéré par la forme, nickel. Avec les caméras récentes, la démocratisation des outils et logiciels, produire un film plastiquement irréprochable est devenu « facile ». Et évidemment, il est plus aisé de faire un succès viral sur le net avec ces films impressionnants visuellement, mais vides, qu'avec une histoire et des personnages bien sentis mais qui demandent à ce que le spectateur prenne le temps de regarder le film. En clair, Panic Attack et The Raven sont – pour être méchant et un peu injuste – des films qui laissent le cerveau disponible pour autre chose, TF1-style.
    Panic Attack a beau glisser une référence à Cuirassé Potemkin [ou aux Incorruptibles probablement], ce n'est pas ce qui en fait un film. Sans être dogmatique, je pense qu'un film c'est pas vraiment un scénario. Un scénario, c'est juste un document technique, une norme. Non, un film afin d'être de pouvoir être qualifié de film a besoin de quatre choses, une histoire, des personnages, univers et une esthétique. Essayez, sur n'importe quel film, ça fonctionne [par exemple le Seigneur des Anneaux. 1 – Histoire: jeter l'anneau unique dans la Montagne du Destin. 2 – Personnages: Frodon et ses potes. 3 – Univers: des elfes, des orcs, de la magie. 4 – l'esthétique: bon ben l'ensemble de ce que vous voyez à l'écran, SFX, décors, costumes, photo, etc.]. Le dosage entre ces éléments va toujours varier [chez les frères Coen par exemple, les personnages et l'univers sont toujours plus importants que l'histoire] mais les quatre éléments ont toujours une sorte d'équilibre délicat. Sauf Panic Attack qui n'a pas le moindre personnage. D'où la démonstration technique. Or créer des personnages, diriger ses acteurs, c'est autrement plus subtil et complexe que de maitriser Maya [enfin c'est subtil et complexe aussi, mais ça ne demande pas les mêmes capacités] et on peut se demander ce à quoi pensait Sam Raimi quand il a décidé de prendre le réalisateur, chilien, de ce film.
    Chez The Raven ça va un peu mieux. Il y a un personnage. Il y a aussi un univers [un Los Angeles totalitaire], totalement cliché certes, mais y'a un effort. Mais y'a pas vraiment d'histoire. Où plutôt l'histoire est juste un prétexte à la démonstration technique. Et c'est lorsque le film cherche à raconter quelque chose qu'il est le plus faible. L'acteur principal a beau être agréable à regarder, il n'a pas grand chose à faire et à dire que de mimer des pouvoirs de super-héros usés [télékinésie en particulier].
    Lorsque Neil Blomkamp faisait son Alive in Joburg [qui donnera District 9 dont The Raven s'inspire ENORMEMENT, surtout au niveau visuel] il transpose une histoire classique [les aliens débarquent] dans un univers inattendu [l'Afrique du sud] et met en scène ses personnages [des témoins] dans une esthétique différente [le documentaire]. Et même si le court de Blomkamp n'a rien d'extraordinaire en soit – alors que j'adore, pinaise ce que j'adore District 9 – au moins il y avait un traitement original, une vision de réalisateur – alors qu'il vient lui aussi du monde des SFX.
    Mais ne croyez pas que je méprise ces films viraux à effets spéciaux [contrairement aux fan films-gnark-gnark] de petits génies dans leur chambrette pendant que môman cuisine des cookies. D'ailleurs, au delà de mes remarques je trouve vraiment ces deux films sympathiques et bien faits. Mais si je devais donner un exemple de vrai film viral similaire, qui témoigne vraiment d'une vision de réalisateur. Quelqu'un qui, au delà de la démonstration technique bluffante, a vraiment voulu créer une narration. Qui ébauche une histoire forte, avec un vrai personnage central, avec un univers [même si pas mal inspiré de Half Life] et une esthétique [en caméra subjective], c'est bien le What's in the Box? du néerlandais Tim Smit. Un court que je trouve bien plus fort et bien plus convaincant – malgré des SFX peut-être un ton en dessous des deux autres d'ailleurs – que ces deux films.
    Et si voulez vous faire un avis sur les films dont je parle, ils sont disponibles en dessous.

    The Raven réalisé par Ricardo De Montreuil


    Panic Attack, réalisé par Fede Alvarez


    What's in the Box?, réalisé par Tim Smit


    Alive in Joburg, réalisé par Neil Blomkamp

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  12. Les statistiques peuvent refléter ta vie


    Je sais pas si c'est une séquelle de mes brillantes études scientifiques, mais je parviens à mieux comprendre les choses lorsqu'elles sont présentées sous formes de données quantifiables. Les philosophes grecs croyaient que le monde était construit sur un modèle mathématique. Pour moi, le monde et les gens ont un sens au travers des chiffres. Par exemple, j'ai une mémoire quasi infaillible sur les années de naissance des gens [sur les mois et jours je suis un peu plus just, mais je me débrouille]. Savoir quelle année une personne est née va me permettre de mieux la situer. Non pas de juger son âge, mais de l'insérer dans la grande Timeline Final Cut de la vie quoi! Ca m'apporte un sentiment de structure, de logique et de tangibilité [alors que chacun sait que l'univers est fondamentalement intangible, mais nous ne sommes pas là pour ça].
    Bref, les chiffres – et notez d'ailleurs, que si j'ai toujours montré une certaine aptitude pour les maths dans mon cursus scolaire, il y a des années, notamment lors de ma première Terminale S, voire même le début de ma Première S, où je me suis senti une vraie quiche, mais j'ai toujours été une feignasse – sont mes amis.

    Et les stats pareil – je crois que, puisqu'on parle de maths scolaires, j'avais un vrai instinct pour les probabilités, le dénombrement et les statistiques qui demandaient une [très] relative abstraction du raisonnement mathématique – ça me permet de restructurer la réalité, de la décortiquer. J'adore suivre le box-office US, l'évolution, les comparaisons, etc. Pour moi ça donne un sens. Et comme ma copine est totalement dyslexique [bon pas officiellement, mais j'en suis persuadé], pour elle, les nombres n'ont aucune signification intrinsèque, c'est une suite de chiffres, elle ne parvient pas à comparer les quantités, les valeurs,... Du coup on rigole bien je vous dis que ça.

    Bref, je m'égare. Donc, en regardant les statistiques du blog, plus particulièrement celles des fournisseurs d'accès, ça m'a frappé: si j'isole les données pour Telecom Xtra qui est un peu l'équivalent de Orange en Nouvelle Zélande et les seuls à ma connaissance à fournir un service illimité. Ou bien ceux de Callplus qui était le fournisseur exclusif de l'immeuble de notre premier appartement en Nouvelle Zélande. Et bien avec ces deux courbes ci-dessous, on peut retracer quelques événements importants dans notre vie chez les kiwis. Les chutes brutales traduisant les déménagements, les changements de boulot, etc. Bref, soudainement ma vie a un sens!

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  13. 3 ans!



    Et oui comme vous avez pu vous en rendre compte, ce blog a changé de look pour ses trois années d'existence. Ma chère Julie s'est occupée du relooking. Bon à l'heure où je poste ce billet il reste encore quelques petites modifs à faire ici et là, 2-3 coups de peinture, refaire la bannière, texturiser un poil ce fond noir. Mais bref, ce blog avait bien besoin d'un bon lifting avec son look 2007 moche, ça commençait à suffire d'aller.

    Donc 3 ans. Ouais. En chiffres ça donne quoi? C'est 61 666 visites, 92 262 pages vues, dans 134 pays, une évolution certaine en faveur des Macs.
    ¾ pour Windows, ¼ pour les Macs, des miettes ridicules pour le reste, mais la première année on en était à facteur de 85/15 pour Windows contre 66/33 sur l'année qui vient de s'écouler. Voilà qui fera plaiz aux fans de Steve Jobs.
    C'est aussi malheureusement une évolution un peu en berne. Après plus de 2 ans de montée quasi constante jusqu'à son apogée de mars 2009, l'audience a eu le hoquet, mais une tendance à la hausse a été à nouveau notée ces derniers temps.
    C'est quoi d'autre sinon? 364 sites référents, avec en tête Mattrunks évidemment, Netvibes également [espérons que le nouveau look va régler le problème que certains semblent avoir, où le contenu du billet n'apparait pas dans Netvibes], geolacrevette, le forum de Filmdeculte et j'en passe. C'est aussi 14 033 mots clés, cherchant des stars nues, plein de stars nues, mais aussi des Black Eyed Peas orthographiés de tout un tas de manière différente. Mais aussi et heureusement, des trucs qui nous concernent quand même un peu directement, comme du Videocopilot, ou bien des gens qui cherchent à en savoir un peu plus sur la CS5.

    Bref, c'est trois ans et c'est ça qui est bon!
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  14. Nouveautés Adobe CS5.



    Bon, l'ensemble du net a déjà fait le tour sur les nouveautés de la nouvelle suite créative de Adobe annoncées hier au NAB, du coup, j'ai l'air un peu en retard. Mais j'm'en fous, je sue mais j'm'en fous!

    Bon pour commencer, ils ont sorti le champomy avec de vraies zoulies boites bien sexy-sexy, des pages dédiées qui tranchent avec la sobriété des editions CS3 et CS4 [le logo des applis restent dans le même ton, mais avec une police cette fois dans le même ton que le code couleur de l'application, contre noir actuellement. Et puis avec un petit bevel]. Et quelques vidéos assez jolies à découvrir sur Adobe.com.

    Bon sinon coté nouveautés, on a déjà beaucoup glosé sur l'exclusivité 64 bit de After Effects et Premiere Pro. Adobe s'en vantait depuis quelques temps déjà, mais il semblerait que After Effects soit diablement plus rapide que sa version 32-bit. Un bon point. D'autres nouveautés sont prévues, comme le Roto Brush qui semblerait permettre d'isoler facilement des éléments du fond. A voir si ça marche. Une nouvelle version de Mocha pour After Effects, l'arrivée lente mais sure de la 3D pour le compositing avec l'assimilation d'un plug-in tiers: Freeform. Et tout un tas de petites modifs.

    Pour Premiere Pro, c'est un peu la soupe à la grimace apparemment. Les nouveautés sont rares, mais à la limite, tout ce que je demanderais, ce serait que les développeurs se sortent un peu les doigts du cul et fasse juste un logiciel un minimum optimisé, sans interface qui rame, avec une expérience utilisateur ergonomique, tout ça, tout ça. Espérons que ce soit le cas. Sinon pour les possesseurs de cartes Nvidia récentes, Adobe a sorti le Mercury Playback Engine, permettant d'utiliser la puissance de la carte graphique pour aider à la lecture temps réel des rushes, notamment la HD et notamment bis, le format AVCHD, qui paraît-il est une horreur à utiliser.

    Pour Photoshop, je ne compte même plus les nouveautés. Y'a toujoursl e content aware fill, qui permet de supprimer par exemple un bout de l'image et Photoshop va se charger de recréer ce qui est censé se trouver derrière. Les démos étaient impressionnantes, mais forcément, ils allaient pas montrer des trucs foireux. Ca peut-être extrêmement pratique pour des projets After Effects. Imaginez vous avez une image d'une personne que vous voulez transofmer en marionnette sous After Effects. Et bien vous pouvez isoler son bras pour pouvoir le bouger par exemple. Et si jamais il se trouvait par dessus son manteau, vous deviez reconstruire le manteau avec l'outil clonage. Maintenant on peut imaginer que Photoshop le fait tout seul.

    Voilà, voilà, on va pas y passer la journée. Donc pour plus d'infos, rendez vous sur le site d'Adobe. La CS5 sortira en 4 version [design, web, production et Master Collection] et la livraison est prévue pour la mi-mai.
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Nobody's Perfect Le Blog qui t'explique la life Avatar Logo
Bonjour à tous... Mon p'tit nom à moi c'est Nicolas Plaire, je suis réalisateur, designer, monteur et je fais bien le thé. Dans mes pérégrinations à la recherche d'inspiration (ou d'idées à piquer sans vergogne!) je me suis dit que ce serait sympa de partager mes découvertes. Ceci est donc mon blog où je showcase mon travail, mais où je présente des clips, des artistes, des pubs, des jeux vidéos qui me plaisent. Parfois je me laisse aller dans des réflexions plus personnelles sur mon métier, l'inspiration, la vie et les abeilles.

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